Je ne veux pas mourrir seul - Gil Courtemanche -

Dur, dur celui-ci, puisque ça rejoint deux de mes craintes actuelles: le cancer et mourir seule. J'ai adoré l'écriture crue, qui allait naturellement vers le poétique parfois. Heureusement qu'il contenait un grain d'espoir a la fin. En tout cas, ça ne donne pas envie de boire!

Pas gai ton bouquin Denis! J'étais bien contente d'arriver au bout! Mais c'est magnifiquement écrit. Dans sa réflexion de gars qui a mal su aimer sa conjointe, il est émouvant car tellement clairvoyant : sa description de lui-même est repoussante à tout point de vue. On comprends Violaine de l'avoir quitté. Ca donne envie d'aimer notre amoureux sans retenue, sans chichis, maintenant et surtout pendant qu'on a la chance qu'il ou elle partage encore notre vie et qu'il ne se soit pas barré. ce qui m'a frappé: même une horreur comme le cancer n'est pas grand chose en comparaison avec le départ de l'être aimé. Et s'il avait raison ?

Cru, intense, très touchant. J'ai bcp aimé et versé qques larmes.

Réflexions personnelles, un peu cyniques et désabusées sur l'amour, la mort, la maladie. Chacun à sa façon, pourra sans doute en tirer quelque-chose.

J'ai trouvé ce livre dur mais beau, c'est un très beau témoignage d'amour, soulignant notamment l'importance des petits gestes quotidiens.Courtemanche porte un beau regard sur la femme et la mère... la première femme et la dernière et aussi la première femme, mère de l'homme. Cette lecture m'a apporté un tout autre regard sur cet auteur, dont j'ai toujours aimé les chroniques du Devoir et "un dimanche à la piscine à Kigali"