un homme et son péché - Claude- Henri Grignon -

18-Feb-2012
Une petite misère en vlan! L'auteur a a bien cadré ses personnages et joue avec la misère et la dureté de la vie et des gens.
18-Feb-2012
Ce que j’ai aimé
• Découvrir un classique / une référence du Québec que je ne connaissais pas
• La construction du livre. La progression de l'avarice
• Le côté universel : Le péché qui conduit à la destruction. Le péché est l'avarice l'auteur aurait pu choisir d'autres choses. C'est le même processus qui s'applique.
• Les liens avec le contexte québécois socio économique, la religion (ex : notion de péché)
NB : C’est le livre que j’ai préféré.
16-Feb-2012
C'est tellement bien écrit, je suis désolée d'avoir attendu tant d'années pour le lire! Depuis le temps que j'entends parler de Séraphin, de Donalda et des belles histoires des pays d'en haut... La narration est tellement belle qu'on peut imaginer sans peine le décor et l'ambiance des Laurentides de cette époque et la sale bouille de Séraphin...
16-Feb-2012
Je m'attendais à quelque chose de fastidieux, mais non, ça coule tout seul. On croit tout de suite aux personnages, ils sont bien décrits et ne sont pas exagérés. L'univers des Laurentides d'avant aussi.
Bref c'est précis, percutant et j'ai adoré.
10-Feb-2012
Une histoire dure, mais très bien écrit.
30-Jan-2012
C ben trop hot de choisir un péché comme personnage principal. J'ai ri souvent durant ce livre super bien écrit et j'ai souffert avec sa femme. Mais les autres dans le villages ne voient-ils rien? Ne réagissent-ils pas? Bonyenne, que le Québec est fondé sur la misère!
30-Jan-2012
Je ne l'avais jamais lu - ça manquait à ma culture. Une superbe description d'une vie misérable. Et la soupe froide uughh!
05-Jan-2012
Le récit est vraiment dur mais cela nous montre bien la vie quotidienne dans les Laurentides au début du siècle dernier. La préface est bien intéressante (je l'ai lue à la fin) d'ailleurs combien de lever de soleil avez-vous eu la chance d'observer dans votre vie??
17-Dec-2011
Je pensais que c'était plus long que ça (genre, autant en emporte le vent).
En fait juste une tranche de vie.
Mais finalement, c'est suffisant pour faire passer le message et l'émotion.
13-Apr-2011
J'imagine que c'est un classique du programme français au secondaire. C'est bon et ce livre m'a séduite par son accent d'antan et par la précision de l'écriture.
J'ai aimé tous les personnages, la mitoyenneté du curé et du docteur qui apporte (ou aurait pu apporter)du soulagement à cette pauvre Donalda. Séraphin est excellent, avouez!...surtout quand il se prend à se trouver bien bon de préparer un thé à sa femme mourante! ....Je n'aurais pas aimé vivre à cette époque....
13-Apr-2011
Séraphin Poudrier est plus qu'un avare, c'est l'Avare. Et dans le langage de 1933, l'avarice est plus que de l'avarice, c'est le péché. Et c'est un avare bien moins drôle que celui que nous a donné Molière...

En fait, dés le début, le bonhomme nous est désagréable et rien de ce qu'il fait ou dit par la suite ne le rachète vraiment. Toutes ses relations avec les autres, avec la vie, avec ce qui l'entoure, sont veules et sinistres. À commencer évidemment avec sa femme, la sainte Donalda, avec son généreux cousin, avec tout le village et avec ses emprunteurs. Ce qui me fait dire que son avarice m'apparaît à côté comme peu importante sauf à considérer que c'est de ce défaut que naissent tous les autres.

Bref, Poudrier trace son sillon de malheur dans une vie de campagne simple et laborieuse, dans le Québec des colons durs à la tâche et dans une nature belle et forte, présente dés qu'on franchi le seuil.

Le chant printanier d'une grive peut bien faire un « un trait d'or dans son cœur. – C'est ben le printemps, dit-il. Pus de chauffage. Pus de misère. »

Et un petit passage pour aider à se lever tôt le matin :

« L'aurore ! Mais elle est annoncée avec des précautions infinies par le point du jour qui va ouvrir la porte du ciel devant l'aube hésitante et mystique, enveloppée de voiles mauves et violets. C'est l'instant de l'extase où la neige apparaît nettement bleue. Puis avec la douceur d'une musique lointaine, une lumière d'or glisse à ras du sol, elle monte graduellement, ainsi qu'une eau printanière qui déborde sur les collines, au pied des montagnes, découvrant peu à peu les érables à l'écorce de verre et les sapins aux franges de glace qui scintillent. La neige, subitement, devient toute rose pour reprendre peu à peu sa teinte bleuâtre et soumise dés que le soleil surgira dans sa puissance, dominant la terre et les hommes. »



Ça s'adonne pareil et c'est pas trop pire que l'édition soit ben fine et smatte de même de nous donner aussi un glossaire ben blode, utile et pas battu si on est pas accoutumé pantoute avec la parlure. Ce serait de valeur et ben du trouble et ça parlerait au maudit de mal comprendre les dires du v'limeux qui iraient chez le yable, par exemple. Bonguienne !

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