Le Convoi de l'eau - Akira Yoshimura -

18-Feb-2012
De superbes vision de payages. Beaucoup de questionnement du personnage qui m'ont fait décrocher un peu.
18-Feb-2012
Très belle écriture, très prenant...
18-Feb-2012
Ce que j’ai aimé :
• Le cheminement intérieur du narrateur au travers du lien qu’il développe avec les villageois. Lien qui se développe sans mot et aide le narrateur à trouver plus de sérénité
• Les réactions des villageois à la violence qui sont très inattendues (ex : patience et ténacité dont ils font preuve lorsqu’ils réparent les toits détruits lors des explosions, sérénité qui les habitent à l’annonce de l’expulsion , facon dont ils préparent leur départ du village et quittent celui-ci)
• Le parallèle entre la vie du narrateur et celle du village
• L’originalité
• L’ambiance intrigante
• La richesse du vocabulaire sur L’eau
10-Feb-2012 pas lu
On n'a pas eu ce bouquin. Dommage. Je devrai l'emprunter à la bibli.
30-Jan-2012
Je l'aime plus maintenant que sur le coup de la lecture. On ressent l'atmosphère, la désolotion et le résignation ainsi que la force nécessaire pour les survivre. Un livre lent mais j'en garde un bon souvenir.
05-Jan-2012
J'ai été très prise par ce livre, cette vallée, les paysages, l'humidité, etc. Et à la fois la découverte de l'histoire du personnage principal et le questionnement sur ce monde qui ne tourne pas rond !...
24-Jul-2011
Étrange confrontation entre deux mondes, dont l'un à l’existence improbable.
27-Jun-2011
Étrange par moments, la deuxième partie est très prenante et on finit par se faire attraper dans l'expérience du narrateur vis-à-vis du village. La position spéciale qu'il prend et à travers laquelle on finit par comprendre le village est originale et poignante. Beau tressage de plusieurs trucs...projets de société, nature, paysages incroyables, drames personnels, moralité, anthropologie, relations interculturelles, dynamiques de groupe et de travail, spiritualité cathartique...
13-Apr-2011
Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans le rythme lent de l'histoire bercée par la pluie fine ou drue qui n'arrête pas de tomber sur la vallée , son hameau et les ouvriers venus construire un barrage. La lenteur nous permet de nous laisser envahir par la sensualité qui se dégage de cette humidité omniprésente et d'accompagner la remontée des souvenirs essentiels d'un des ouvriers.
J'ai particulièrement aimé la subtilité de l'écriture qui nous met au contact avec les mouvements intérieurs de cet homme et ses prises de conscience. J'ai aimé le parallèle de la vie du hameau avec la vie de cet homme comme si leur vie dépendait intimement l'une de l'autre.
Cruauté, finesse, délicatesse, poésie....
13-Apr-2011
Au Japon, un homme, travaillant dans une équipe de construction de barrage hydro-électrique, se retrouve sur un nouveau chantier dans une vallée fermée et humide face à un hameau retiré. En même temps qu'il est témoin et acteur de l'installation du chantier qui devrait détruire le hameau, se mettent en place des parallèles entre ce qu'il vit aujourd'hui et son passé qu'on découvre peu à peu tragique.

On retrouve, dans un environnement très aqueux – brouillards persistants, moiteur angoissante, pluies fréquentes, ruisseau gonflé et barrage à construire – un jeu entre sa vie personnelle passée et le présent vécu par l'équipe et les habitants du hameau, face à face. Des allers-retours entre son microcosme intérieur et le macrocosme dans lequel il a choisi de vivre pour s'éloigner de sa vie antérieure, qui l'aident à comprendre ou simplement accepter les autres et leurs propres histoires.

Le narrateur offre finalement souvent un comportement de sage même si on sent qu'à l'intérieur de lui-même, il n'a pas vraiment trouvé de sérénité et continue à chercher une forme de rédemption et de paix dans cette vie de défricheur de vallées pour barrages et dans les gestes des autres.

Et dans ce conte moderne et magique à la fois, on accepte facilement ce hameau vivant en autarcie, inconnu de l'extérieur, ses habitants et leur logique d'abnégation, leurs pratiques collectives rituelles, leur sauvagerie vis-à-vis de leur conception de l'honneur et jusqu'au bout, on se demande quelle sera leur réaction finale face à ce projet destructeur de leur milieu de vie. Une forme aussi de l'éternel combat entre la modernité électrique et la tradition.

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