Les mandarins - Simone de Beauvoir -

Incapable de passer plus de 3 chapitres. Les personnages ne m'ont pas accroché - j'essaierai une autre fois...

C'était bien, mais je ne suis pas allée au bout. J'ai décroché au milieu, un peu perdue parmi les différents personnages et découragée par le nombre de pages. Pourtant j'ai beaucoup aimé l'ambiance d'après la guerre et les différents rôles féminins : certains tellement émancipés tandis que d'autres dans l'ombre du mari.

Simone De Beauvoir est mon auteure fétiche.
Les Mandarins a été le premier roman que j'ai lu d'elle. Étonnament, elle s'identifie au personnage d'Henri et non d'Anne.
Pour ceux que ça intéresse, l'autobiographie de de Beauvoir (La force de l'âge, la force des choses )retrace les années adultes de Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre et leur bande à cette même époque.

Quel plaisir de lire du Simone de Beauvoir et de découvrir cette ambiance d'après guerre en France, morose mais aussi pleine d'espoir, et politique dans le milieu des intellectuels. Souvent je me suis demandé comment avait fait l'auteur pour construire ces discussions politiques interminables à refaire le monde. Chacun y allant de son espoir ou sa vision. Après un début laborieux ( ah ces hommes qui parlent toujours de politique!, j'ai bcp aimé le personnage de Henri et de Anne. Anne fut pour moi l'oxygène de l'histoire.
Personnages touchants et très attachants.
En fait, ce livre m'a rendu service : j'ai aimé lire les conversation de chacun, lire comment chacun a négocié avec lui-même et l'autre, réagi, s'est dénudé ou non. Comme un cours sur la communication....

J'ai vraiment eu beaucoup de mal a (presque) tout lire. Je n'en voyait plus le bout. Ce qui m'a surtout intéressé c'est la vie juste après la guerre.
Pour le reste, j'ai trouvé toutes ces histoires sentimentales de personnages névrosés très ennuyantes.