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Les amis de Dufferin 2013

l'enigme du retour - RĂ©my - 14-Sep-2013

déjà lu.

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l'enigme du retour - Valentine -

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l'enigme du retour - Ludo - 14-Dec-2013

Bourré d'idées originales et d'images colorées.

Dis donc, j'ai pas présenté le prix goncourt, mais le mec est quand même rentré à l’académie !

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l'enigme du retour - Jacqueline - 13-Apr-2013

J'ai complètement craqué pour ce livre, ses vérités sur l'immigration puis sur le retour au pays. J'aurais voulu prendre plein de notes. Et c'est tellement bien écrit, cru, poétique, bref, une belle initiation à Dany Laferrière pour moi.

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l'enigme du retour - Mathilde -

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l'enigme du retour - Muriel - 10-Oct-2013

Roman très personnel, intime de l'auteur. Belle écriture, c'est un plaisir que de le lire! Je fus sensible à sa sensibilité, sa mélancolie, sa tristesse mais aussi sa joie de baigner dans les souvenirs de son père, surtout en dernière partie du livre. Le peuple haitien me fascine et je comprends mieux pourquoi....

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l'enigme du retour - Vincent - 18-Jun-2013

Son père venant de décéder, l’auteur décide de quitter Montréal et revenir au pays, en Haïti, à cette occasion. Il nous fait partager une alternance de ressentis, de récits, en vers et en prose, genre haïku de ce voyage de retour. De ces notes prises en voyage transparaît un côté brut qui nous rapproche du moment où l’auteur les prend sur place.

Pour un immigrant comme moi, l’intérêt du livre tourne autour de la signification du retour. Le retour est associé à la famille. Il peut être aussi associé à la mort. Ici c’est un mort dans la famille. Même si le père décédé, prétexte de ce retour, vit et meurt à New York, c’est en Haïti que Dany Laferrière le retrouve, au travers des images retournées par ceux qui l’avaient connu.

« Nous avons deux vies.
Une qui est Ă  nous.
La seconde qui appartient
Ă  ceux qui nous connaissent
depuis l’enfance. »

À un même enterrement, chacun vient enterrer une personne différente, celle qu’il ou elle a connu, qui est unique pour chacun et chacune. Comme l’écrivait Paul Guimard dans ”L’ironie du sort”, un autre livre de notre cercle, « Chacun porte en terre son propre mort, l’idée qu’il se fait du défunt. »

Mais c’est aussi Haïti, ses habitants, sa politique et les espoirs entre les deux que l’auteur vient rencontrer. Son père était un militant qui a dû fuir en exil ; lui-même à son tour et à son époque, s’est exilé. Il découvre de jeunes étudiants « encore plus désespérés » : « C’était quand même Duvalier. Les tontons macoutes. Les années noires. La police sanguinaire d’un régime barbare. Cette amertume vient peut-être du fait qu’ils ont un cru à un changement après le départ de Baby Doc. Rien de pire qu’un espoir trahi. »

Au-delà de la question d’Haïti, cette question d’espoir trahi, voire considéré comme impossible pour les jeunes générations d’aujourd’hui, est tellement représentatif de ce début de 21e siècle. Les pouvoirs qui ont remplacé les Bush, Sarkozy, Charest, les printemps et aujourd’hui les peuples de Turquie ou du Brésil l’expriment avec une présence et une force de plus en plus grande.

En visitant en même temps son pays sur trois époques de trois générations différentes – celle de son père par les souvenirs de ses amis restés sur l’île, la sienne et ses propres souvenirs d’étudiant, et l’Haïti d’aujourd’hui débarrassée de la dictature – il voit revenir les tentations d’ordre que ce manque d’espoir et le chaos engendrent, dans une conversation dont les mots des deux protagonistes restent emmêlés :

« il faut un chef dans ce pays, sinon c’est le désordre total. Où est le désordre ? Il me jette un regard effaré. Je vois plutôt un ordre. Les puissants gardent tout pour eux. Comme les petits n’ont rien, ils s’entredévorent pour les miettes qui restent. Si on nomme un dictateur, il va seulement officialiser cet état de fait. »

Ayant fini récemment un autre livre du cercle de cette année, Le monde d’hier, de Stefan Sweig qui décrit, entre autre, la montée de la violence fasciste des années 30 dans un désespoir ressemblant, je ne peux m’empêcher de faire le lien.

Mais une ballade en Haïti ou une ode à Haïti ne peut oublier ces Haïtiens, leur joie de vivre, leur envie de vivre, et nous servir en ce printemps d’orages :

« D’où vient que des gens
qui font quotidiennement
face Ă  la maladie, la dictature et la faim
paniquent tant à l’idée d’être mouillés ?
Je retiens le visage radieux de ce paysan
qui marche vers la pluie. »

Une nouvelle édition de L’énigme du retour vient d’être publiée, illustrée de magnifiques aquarelles de Pierre Tougas.

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l'enigme du retour - Janis - 01-Aug-2013

Quel artiste. Poésie crue que j'adore. Parfois dur à prendre, mais ailleurs complètement emballant et inspirant. Ça fait du bien d'entendre des belles choses sur Haiti!!

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l'enigme du retour - Jean Martial -

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l'enigme du retour - Sabine - 12-May-2013

J'ai relu avec grand plaisir ce livre, qui a résonné bien plus en moi qu'à la première lecture...
J'ai beaucoup apprécié :
- les images d'Haiti (+ odeurs, musiques, chaleur), ça m'a vraiment donné envie d'y aller
- le vécu d'immigrant, la distance, l'autre vie
- le retour sur les lieux de son enfance, cette enfance "qui le frappe de plein fouet"

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l'enigme du retour - Denis -

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l'enigme du retour - Nicole -

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