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Cercle de Lecture

Les amis de Dufferin 2010

Des bleus à l'ame - Rémy - 22-Oct-2010

J'ai trouvé amusant toutes ces références au années 70.C'est un peu bizarre car finalement l'histoire sert juste de prétexte à l'auteur pour étaler ses états d'âme. C'est aussi étonnant de voir comment beaucoup de choses sont toujours très actuelles.

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Des bleus à l'ame - Nicole -

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Des bleus à l'ame - Denis -

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Des bleus à l'ame - Sabine - 05-Jan-2011

C'était mon premier livre de Sagan, ce n'était probablement pas le meilleur choix mais ça m'a quand même donné envie d'en lire d'autres.

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Des bleus à l'ame - Marianne - 03-Mar-2010

Je n'ai pas trop aimé le va et vient entre l'histoire et les réflexions de Françoise Sagan sur cette histoire, la société et sa propre vie. Mais comme c'était mon premier livre dans le cadre du cercle de lecture, je l'ai lu jusqu'au bout ;-).
Bert l'a lu aussi, et n'était pas très enthousiaste non plus.
Au suivant!

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Des bleus à l'ame - Ludo - 03-Apr-2010

Moi j'ai bien aimé ce va et vient, surtout par une Sagan en fin de parcours. Blasé, et un peu acerbe. Cela montre quelques ficelles et états d'âmes des romanciers.

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Des bleus à l'ame - Jacqueline - 01-Jun-2010

J'aime toujours Françoise Sagan et la retrouver avec ses personnages et ses ambiances a toujours un effet direct sur moi: je vois ces salons parisiens, les cafés et les rues de Paris, je vis au rythme de ses personnages et ils semblent être mes amis.
Ce livre-ci n'est pas mon préféré de Sagan en raison de l'aller-retour entre le récit et le commentaire de l'auteur, mais comme je suis une inconditionnelle...

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Des bleus à l'ame - Mathilde -

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Des bleus à l'ame - Muriel - 01-Jun-2010

J'ai beaucoup aimé et suis ravie de lire enfin un livre de Sagan. J'avais lu son 1er il y a très longtemps, je ne m'en souviens plus. Quelle écrivaine incroyable : sa façon de nous rallier en ami intime en si peu de lignes, son ironie, ses positions (sa frivolité, ses compagons d'alccol...) qui peuvent paraitre scandaleuses mais qui ne sont jamais jugeantes (voire culpabilisantes), son authenticité et franchise, sa liberté quoi! : cela m'a fait beaucoup de bien.

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Des bleus à l'ame - Vincent - 19-Feb-2011

« Ce n'est parce que la vie n'est pas élégante qu'il faut se conduire comme elle. Â»

Le premier Sagan de notre cercle de lecture mais pas nécessairement celui que je conseillerais pour découvrir cet auteur que j'adore. Des bleus à l'âme nous promène avec deux dilettantes étrangers sortis d'une précédente pièce de l'auteur, Château en Suède et qui tentent de s'installer « dans le monde Â» à Paris, par leurs seuls charmes. Et à intervalle régulier, le papier se déchire et elle nous fait partager ses réflexions sur la vie, sur ses personnages, sur les relations humaines, etc.


La finesse caractéristique de Françoise Sagan vient alors nous parler de bonheur, d'amour, de solitude, de vérité, d'hommes et de femmes et de mort, toujours en allant chercher et en exposant nos pensées non-dites, nos fragilités, nos doutes.

Car la légendaire légèreté du petit monde saganien révèle en fait la difficile construction que demande d'être un humain, tout comme l'Å“uvre de Romain Gary : « Ces moments de bonheur, d'adhésion à la vie, si on se les rappelle bien, finissent par faire une sorte de couverture, de patchwork réconfortant qu'on pose sur le corps nu, efflanqué, tremblotant de notre solitude. Â»

Et la construction qu demande d'être des hommes et des femmes, quand ce dernières demandent aux premiers « peu de choses : ne pas trop jouer l'homme dans la vie mais l'être vraiment, et puis remarquer quand même qu'on a une robe neuve et s'en réjouir et nous en désirer davantage Â».

Donc suit la question de l'utilité et de la place du mensonge : « Les mythomanes ont pour moi un charme très précis, ils mentent le plus souvent gratuitement. On pourrait presque dire qu'ils mentent autant pour vous faire plaisir que pour se faire plaisir. Â»

« Ah, si certains sceptiques voulaient comprendre que certains mensonges qu'on leur fait, certains récits surtout, sont un hommage qu'on leur rend : on les croit à la fois assez intelligents pour saisir le problème posé, assez imaginatifs pour souhaiter un dénouement, assez enfantin pour souhaiter qu'il y en ait un et assez tendres pour ne pas dire : " Arrêtez-moi donc ce jeu. " Â»

Dans tous ces sujets, son partage résonne si facilement chez chacun d'entre-nous, sans avoir besoin de vivre une vie de dandy mondain – et cette différence sociale n'en fait que renforcer l'universalité â€“ parce que tout le monde doit s'attendre à mourir ; tout le monde a l'occasion de se poser la question d'en finir, de son côté. Ce partage que nous propose Sagan vient avec une condition de solidarité : si c'est pas simple de vivre, y mettre fin, c'est trahir ceux qui restent : « Ce qu'on met en miettes en se tuant, ce n'est pas seulement le cÅ“ur des gens, leur tendresse pour vous, le sens de leurs responsabilités vis-à-vis de vous, c'est aussi leur raison initiale de vivre et qui n'est rien, s'ils y pensent vraiment, sinon un souffle et ce battement au poignet et parfois, ce regard ébloui devant un jardin, un être humain ou un projet, si bête soit-il. Ça jette tout par terre. Les suicidés sont très courageux et très coupables. Â»

Pour finir, les saganeux sont invités à suivre la semaine d'émissions consacrées à Françoise Sagan l'été passé sur France Culture : Françoise Sagan, plus grave que prévu.

Et si votre emploi du temps vous fait crouler sous les tâches à accomplir et qu'il vous arrive de les contempler à votre table de travail découragé, aidez-vous : « Elle n'avait pas travaillé. " Encore une journée de fichue ", dit-elle à voix haute, mais quelque chose en elle, devant cette pelouse déjà assombrie, murmurait : " Encore une journée de sauvée. ". La vie a de ces trêves, parfois, où l'on peut se regarder dans la glace avec un petit sourire mi-condescendant, mi-complice, sans autre exigence profonde que celle d'être vivante et bien dans sa peau, pendant que l'oiseau du soir fait " hulihuli-a ". Mais ces trêves sont rares : les tigres installés dans nos différents moteurs ont vite fait de se réveiller et de se déchirer entre eux. Â»

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Des bleus à l'ame - Janis - 20-Jan-2011

C'est évident qu'elle maitrise l'écriture, Mme Sagan, mais ce qu'elle en fait n'est pas pour moi. Son arrogance m'a presque forcée à arrêter après une vingtaine de pages. Je pense que le temps a fait son temps avec elle. Ou pet-être ne suis-je pas assez post-moderne pour apprécier une écrivaine qui anime puis délaisse ses personnages tout en réfléchissant ironiquement à son statut en tant qu'auteure à succès...bla, bla, bla, quelle sombre masturbation littéraire.

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Des bleus à l'ame - Jean Martial -

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