Version Texte du cercle de lecture
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J'ai beaucoup aimé suivre ce périple par contre ça finit en queue de poisson. Autant les anecdotes et réflexions sont riches et intéressantes au début, autant c'est un peu trop rapide et pas assez étoffé, cette entrée dans Paris! |
Le style tesson prend tout son sens ici. Le ping-pong entre son épopée bien arrosée et ses réflexions sur l'autre épopée moins arrosée, m'a réjouit. |
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J'ai gouté à chaque ligne de ce livre et j'ai trouvé les 2 récits mélés harmonieusement et simplement. J'ai adoré découvrir cette retraite de Russie apocalyptique et monstrueuse d'un point de vue humain et chevalin, en apprendre sur ce personnage qu'est Napoléon. J'ai apprécié aussi découvrir certains us et coutumes de la Russie à travers les expériences de Tesson et ses amis et leurs bavardages mi-sérieux, mi-déconnade. On sent qu'il s'est bien amusé et en même temps partage quelques unes de ses prises de consciences personnelles qui font que je me suis sentie de la partie comme si j'étais de la famille. J'ai vraiment frémis et compati au rythme de ce périple moderne à cette folle histoire dramatique démesurée du coté français mais aussi russe. Une belle découverte! |
J'ai adoré ce voyage entre les deux époques, deux cultures, sur les traces des soldats et des morts de la Campagne de Russie. Je trouve cette histoire bien plus intéressante que l'échouage sur les rives du Baïkal qui m'avait cependant plus donné l'envie d'y être que d'en lire les impressions de l'auteur. Ici, le goût des aphorismes de Sylvain Tesson se savoure à plein, peut-être parce que je partage de longue date cette fascination pour cette époque napoléonienne, particulièrement pour la campagne de Russie, la démesure des événements, des théâtres et pour les liens que je fais entre aujourd'hui et hier à travers un rideau de deux petits siècles. |
Gouleyant je dirais (je l'ai lu d'une traitre). Pas trop accroché sur le parallèle entre la virée en oural et la retraite de Russie. Oural = cheval; panne de carburateur = pas de fers adaptés pour les chevaux ? ; hiver froid = pas bien équipé pour leur équipée ? ; etc. |
Bien que le concept de suivre la débâcle napoléonienne soit intéressante, je n'ai pas pû m'engager dans ce livre en raison de l'arrogance de l'auteur. Certes, j'en ai appris sur les faits historiques et j'ai découvert des facettes sociodémocratiques de Napoléon que je ne soupçonnais pas. Mais il me semblait trop imbu de la valeur de ce qu'il faisait, trop enfantin dans sa façon simpliste de comparer les choses incomparables. Ça se reflétait aussi dans l'écriture inégale qui par moments partait en tirades passionnées, puis redescendait à des banalités sur le road trip. Pourtant, j'adore l'aventure, mais celle-ci entre gars, motos, froid et vodka ne m'a pas enchantée une seconde, même du confort de mon lit. |
Grande déception que ce Tesson alors que « Dans les Forêts de Sibérie » reste pour moi un livre fascinant. Autant j'ai pu apprécier le récit de la débâcle napoléonienne et l'horreur vécue par ses grognards, autant le côté dilettante et « petite vodka, grosse murge entre amis » de Tesson commence à me fatiguer. |
J'ai bien aimé l'aspect historique du livre, l'épopée napoléonienne, mais beaucoup moins le périple en side-car pendant lequel Tesson se met en scène. On a parfois l'impression que la campagne de Russie de la Grande Armée sert d'excuse à une aventure en Oural entre potes. Le style est inégal et certains passages auraient mérité d'être retravaillés. Pas mal, mais sans plus. |
J'ai bien aimé. D'emblée l'auteur ne se prend pas trop au sérieux et nous fait revivre un moment d'histoire sur un ton léger, en posant quelques questions sur le sens de la vie et de la guerre. |
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