MDS été/automne2006

J'ai relu ce livre avec plaisir. J'aime beaucoup ces romans où l'on recrée l'ambiance de la petite histoire dans la grande Histoire. Et que se passe à Marseille, le pouvoir d'évocation est particulièrement efficace pour moi. L'histoire de la famille Portalant n'est pas simplement un prétexte, et trouve bien place dans la dynamique générale. Le coté un peu "autant en emporte le vent" s'accentue dans les tomes suivants, mais reste supportable tout de même.

J'ai bien aimé retrouver Marseille, ses rues, ses quartiers,ses places. Pour y avoir habiter 2 très bonnes années, tous ces noms de cours, de jardins, de routes ont fait rejaillir beaucoup d'images. Comme le suggerait Remy, un plan de la ville vous sera très utile si vous ne connaissez pas la cité phocéeenne par coeur.
Si j'ai bien aimé suivre les tribulations de la famille Portollan, Je me suis surpris à regretter que l'auteur n'ai pas réussi à choisir entre dépeindre une histoire familiale et l'arrivée de la seconde guerre à Marseille. Cel me semble avoir donnée deux histoires trop courtes, au lieu d'une bien ficelée.

J’ai aimé toute la partie historique et la description de mœurs. Mais j’ai trouvé les personnages, surtout les plus jeunes, peu convaincants.