Les amis de Dufferin 2009

Cercle débuté le : 2009-03-01

Abrégé du capital de KArl Marx - Carlo Cafiero - Rémy 3 0 9

Rémy 2009-01-09
Deux choses particulièrement d\'intéressantes: 1- comment on peut essayer de théoriser/expliquer un modèle économique et de société 2- A quel point beaucoup d\'aspects sont toujours très actuels, Que ce soit dans la théorie ou dans les exemples. Par contre il manque la remise en cause de l\'exploitation infinie des ressources naturelles.
Denis 2009-04-10
Pour un gars qui débute un travail dans une coopérative et qui quitte le monde du capitalisme mur-à-mur ce petit livre est bien à propos. Les premières parties sont très simples mais il faut le mettre dans le contexte de l\'époque de son écriture. Il a la prétention de bien expliquer et de bien vurgariser le sujet. Cependant, ce livre présente que les méfaits du \"Capital\" mais rien ou très peu du communisme. De plus, les exemples de la fin sont trop gros pour notre époque (sauf si on vit est en Inde ou en chine) peuvent nous faire penser que son évaluation du capitaliste manque d\'objectivité.
Retard Nicole 01-Apr-2009

Retard Sabine 01-May-2009

Ludo 2009-12-03
Ca me semble un peu dépassé, non?
Retard Michaela 01-Jul-2009

Retard Virgil 01-Aug-2009

Retard Jacqueline 01-Sep-2009

Retard Mathilde 01-Oct-2009

Retard Muriel 01-Nov-2009

Retard Vincent 01-Dec-2009

Retard Emmanuel 01-Jan-2010

Agaguk - Yves Theriault - Denis 6 0 6

Rémy 2009-03-09
Beaucoup mieux que le souvenir que j\'en gardais du film. C\'est bien écrit, il y a de l\'ambiance, une histoire que se tient, on se sent vraiment transporté dans cet autre monde. Les relations humaines sont passionnantes, que se soit entre les inuits et les blancs, les inuits entre eux, et bien sur entre l\'homme et la femme. Ce que je me demande c\'est jusqu\'à quel point cette description rejoint la réalité. Il serait intéressant d\'avoir un commentaire de quelqu\'un qui connait cette société.
Retard Denis 01-Feb-2010

Retard Nicole 01-Mar-2009

Sabine 2009-02-26
Je gardais un souvenir un peu flou du film,j\'avais été marquée surtout l\'omniprésence du dépeçage de la viande ! On retrouve aussi cet aspect dans le livre, mais le récit est beaucoup plus riche et profond. J\'ai beaucoup aimé le livre et le rythme de l\'histoire. J\'ai trouvé une grande finesse dans l\'écriture (contrairement à un autre récit sur les inuit dont j\'ai oublié le nom !)
Ludo 2009-09-06
C\'est pas mal, pas passionnant, mais intéressant. Mais quelle déception sur le peuple Inuit ! Finalement je suis plutôt content de l\'avoir lu.
Retard Michaela 01-Jun-2009

Retard Virgil 01-Jul-2009

Jacqueline 2010-02-07
J,étais assez mal disposée pour cette lecture ayant entendu des commentaires sur la violence ambiante contre les femmes, et finalement j\'ai réussi à passer outre et à trouver beaucoup de charme à ce récit de la vie d\'autrefois des Inuits. La femme d\'agaguk est un personage intelligent et attachant.
Retard Mathilde 01-Sep-2009

Muriel 2009-11-17
Merveilleux! Je fus transportée totalement avec délice au sein de la vie inuk, des moeurs et traditions, de leur simplicité, leurs instincts. J\'ai aimé comprendre leur façon de vivre au rythme de leurs besoins fondamentaux, de ne pas trop penser et de s\'adapter aux blancs. J\'ai trouvé Iriook lumineuse, Agaguk touchant. Quelle belle histoire de couple, entre apprivoisement, ajustement, amour, tendresse et transformation au contact l\'un de l\'autre. Ils sont à mes yeux le parfait exemple du yin et du yang, de ces 2 énergies complémentaires qui s\'alimentent l\'une de l\'autre. C\'est bien écrit, doucement captivant, poétique et ouvert sur les forces invisibles. Merci Denis!
Vincent 2009-12-08
Formidable roman d\'Yves Thériault qui nous fait plonger dans l\'intimité des Inuits. On y vit dans l\'igloo avec Agaguk et sa femme Iriook, mais aussi dans le village les rapports entre les habitants de ces terres hostiles mais libres et entre eux et leurs voisins montagnais ou blancs. Au delà de l\'aspect ethnographique, parfaitement réussi, et même au-delà de l\'effet repoussoir des conditions de vie, je trouve qu\'il y dans ce livre beaucoup de notions qui touchent à l\'universel, qui dépassent cette culture inuite particulière et qui concernent toutes les cultures humaines. On pourrait pu aussi bien intituler l\'ouvrage Iriook, du nom de la femme d\'Agaguk, car si l\'histoire est bien articulée autour de la vie de l\'Inuk, ce sont ses changements, ses évolutions, le plus souvent liées au rôle de sa femme, qui en constituent la trame. Et ce rôle n\'est pas celui d\'un aiguillon, d\'un éperon pour diriger la puissance masculine. Ce n\'est pas non plus le lent polissage des ses rugosités. Iriook apporte des changements fondamentaux à leur vie, tantôt suite à des événements qui lui donnent une place nouvelle, tantôt par le simple déploiement de ses pleines capacités d\'être humain à part entière, libérées du diktat de la continuation de la tradition. C\'est comme une transformation à tiroir. L\'homme, sans le vouloir, casse le lien traditionnel en changeant de terrain par simple expression de sa volonté de profiter d\'une liberté totale. Ainsi il provoque l\'apparition des conditions dans lesquelles sa femme peut prendre une place que la tradition ne lui reconnaissait pas. Et au final, il se retrouve bénéficiaire de ce qu\'elle peut lui apporter de richesses, d\'évolution et s\'émanciper même de sa condition primitive. Le tout avec pas mal de grincement et de lutte interne. Des petits malins diront qu\'il se retrouve avec une bonne femme qui parle trop, comme quoi, des Inuits aux Occidentaux post-modernes, on n\'a pas encore fini notre petite guéguerre des sexes... En tout cas, je pense que les couples d\'immigrants de tous temps et tous ceux qui auront connu des changements marquants dans leur vie, sauront y retrouver des échos de moments vécus ou de pensées partagées. En moins violent, j\'espère. Survie Une autre notion très importante qui ressort de ce livre est bien la notion de survie. Depuis nos petites maisons surchauffées, entre nos bureaux formatés et nos supermarchés délivrant notre pitance sans origine, dans nos petites autos asphyxiantes à partager nos idées et nos loisirs sans racine, la vie des Inuit apparaît violente, primitive, inhumaine et intolérable. Et même en critiquant l\'absurdité de notre culture hors-sol, personne ne souhaite se replonger dans cette lutte sans concession pour la survie. Ceci dit, l\'histoire passée des Inuits est celle de l\'adaptation et de la capacité de survie. Ils ont su s\'adapter aux conditions de vie, aux nourritures rencontrées, là où les Européens, comme les Vikings, ont échoué, au Groenland. Et lorsque ces Vikings se sont accrochés à des modes de vie européens et ont refusé par exemple d\'adapter leur alimentation en mangeant du phoque, ils ont peu à peu précipité leur chute et disparu exactement là où les Inuit ont su maintenir leur présence. Notre mode de vie destructeur clairement de notre environnement frappe en premier les plus faibles, notamment ceux qui n\'en profitent même pas et les Inuits font partie des premières victimes directes du réchauffement climatique. La saga de la survie et de l\'adaptation n\'est donc pas finie. Suivre d\'autres commentaires sur 45nord.net.
Retard Emmanuel 01-Dec-2009

Mon Pays Métis - John Saul - Nicole 4 0 8

Rémy 2009-06-16
J\'ai été un peu dérouté par ce livre. Je ne sait pas si c\'est la traduction. J\'ai eu du mal à trouver un fil conducteur, une logique dans le raisonnement avec finalement des conclusions, des propositions, et des prise de position. Il y a tout un tas d\'informations très intéressantes, mais je n\'ai pas trouvé qu\'elles appuyaient le développement d\'une idée claire. Plusieurs fois, j\'ai eu le réflexe de vérifier le titre du chapitre en cours pour essayer de comprendre où on j\'en étais rendu. Pourtant beaucoup de choses ont attiré mon attention. Par exemple cette tentative de réponse à la question: pourquoi le Canada n\'est-il pas identique au USA? Évidement toute la partie sur les autochtones, quoique un peu répétitive, suscite des réflexions. Ce qui m\'a également laissé perplexe c\'est que je suis d\'accord avec beaucoup de constats fait par l\'auteur, mais souvent pas pour les mêmes raisons. Il m\'a également laissé sur ma faim en ne poussant pas ses conclusions et ses analyses jusqu\'au bout, en particulier sur le Québec. J\'ai l\'impression qu\'il n\'a pas toujours osé dévoiler le fond de sa pensée et prendre clairement position.
Denis 2009-04-10
j\'ai adoré ce livre. Ne vous décorager pas et rendez-vous au moins jusqu\'au milieu. C\'est à ce moment que ça commence vraiment. La premier partie du livre est un essai sur pourqoui on aura pas du renier notre passé amériendien ou/et métis. C\'est intéressant mais rien à comparer avec la seconde partie sur l\'élite candienne actuelle qui \"se fait brassé le canadien\". Il y a un adage qui dit que l\'on apprécie toujours davantage l\'époque qui est loin de la notre. Notre pays est encore jeune pour en apprécier ses débuts et les tensions culturels encore trop présentes pour laisser une place métis, mais cela viendra. Il présente une vision différente de voir les choses mais surtout la seconde partie exprime bien mes états d\'âme de l\'élite canadienne et québecoise.
Retard Nicole 01-Feb-2010

Sabine 2009-08-06
Je n\'ai pas tout lu, mais j\'ai trouvé plein de choses vraiment très intéressantes. Ce que je retiens surtout ce n\'est plus deux mais trois solitudes. Et cela change vraiment ma vision du Canada. Dommage que le propos dans son ensemble ne soit pas très bien articulé.
pas lu Ludo 2009-09-06
J\'ai juste parcouru rapidement et je dois avouer que ce nieme questionnement sur l\'identité canadienne ou québécoise ne m\'intéresse plus. Visiblement l\'auteur en tire des conclusions sur un certain immobilisme de la société. Alors là oui, il est temps d\'avancer.
Retard Michaela 01-May-2009

Retard Virgil 01-Jun-2009

Retard Jacqueline 01-Jul-2009

Retard Mathilde 01-Aug-2009

Retard Muriel 01-Sep-2009

Retard Vincent 01-Oct-2009

Retard Emmanuel 01-Nov-2009

Terre des oublis - Duong Thu Huong - Sabine 5 0 7

Rémy 2009-08-10
C\'est vraiment très bien, quoique un peu long parfois. L\'histoire de différents personnages est très bien rendue et explique comment ces différent destins entrent en collision. On fini par être imprégné de cette atmosphère.
Retard Denis 01-Dec-2009

Nicole 2010-02-13
J\'ai bien aimé au début mais j\'ai décroché à un moment et n\'a jamais pu le finir. Peut-être une autre fois..
Sabine 2009-08-06
J\'ai beaucoup aimé ce livre qui touche avec finesse à plein de tensions : passé/avenir; ville/campagne; guerre/ paix; tradition/modernité et surtout aux relations homme femme. Un peu long peut être ... mais ça vaut le coup de s\'y accrocher.
Ludo 2009-09-06
c\'est long !
Retard Michaela 01-Apr-2009

Retard Virgil 01-May-2009

Jacqueline 2010-02-07
On plonge dans un univers enveloppant et exotique avec une révolte contre les carcans de la société qui est décrite et les horreurs qui font suite à la guerre. Un peu long (au moins 100 pages de trop)
Retard Mathilde 01-Jul-2009

Retard Muriel 01-Aug-2009

Retard Vincent 01-Sep-2009

Retard Emmanuel 01-Oct-2009

L'ironie du sort - Paul Guimard - Ludo 6 0 6

pas lu Rémy 2010-10-22
Mon passage préféré c\'est celui de l\'album photo. Il y a une partie du livre où je trouve que l\'accumulation des différents destins de chacun est un peu exagérée. Sinon c\'est intéressant, un peu dans la même catégorie que \"La part de l\'autre\".
Retard Denis 01-Nov-2009

Retard Nicole 01-Dec-2009

Sabine 2011-01-05
Le hasard des rencontres est toujours intéressant et c\'est quelque chose qui m\'interpelle. On passe un bon moment avec ce livre, mais sans plus.
Ludo 2010-03-08
Style vivant de Guimard. Bonne illustration des différents destins d\'une personne en fonction de certains choix ou hasards. Il aborde ainsi la question philosophique de la liberté.... mais gentiment !!! Que des sujets qui me passionnent, alors j\'espère que vous aussi.... mais sinon, c\'est pas long !!
Retard Michaela 01-Mar-2009

Retard Virgil 01-Apr-2009

Jacqueline 2010-12-09
je l\'avais lu l\'an dernier. Étonnant et captivant.
Retard Mathilde 01-Jun-2009

Muriel 2010-06-01
Un livre qui me laisse de bons souvenirs mais sans plus. En fait, je ne vois pas le destin, l\'avenir comme un hasard et à partir de là, j\'ai donc été moyenmment intéressée par cet essai à travers plusieurs dénouements.
Vincent 2011-02-19
Et si ? Passionné d\'histoire et pratiquant de longue date de jeux d\'histoire, « et si » fait partie de mon mode de pensée et de ma pratique hebdomadaire du lancer de dé, du pion de carton et de l\'hexagone. Mais si le fait de se demander ce qui se passerait « si » tel ou tel événement s\'était ou ne s\'était pas déroulé, l\'exercice peut parfois être un peu convenu et retomber dans deux ornières : tout serait différent car l\'Histoire est bien sûr faite de causes simples qui s\'enchaînent les unes aux autres ; tout serait pareil, car l\'Histoire est bien entendu d\'un poids tel qu\'il serait impossible de la dévier de son cours. Dans L\'ironie du sort, Paul Guimard joue avec cette question assez subtilement en brodant autour d\'un « et si le résistant ne réussissait pas à abattre l\'officier allemand ». Il nous offre alternativement deux histoires qui non seulement divergent à partir de cet événement mais se croisent ensuite sur plusieurs décennies et permettent à chaque personnage de jouer des partitions très différentes. Très rapidement, on se retrouve plongé dans l\'ambiance des années 40 avec un rapport à l\'histoire et à la guerre qu\'on sent bien renseigné et probablement vécu : « Elle s\'apprêtait à être une jeune fille entourée de garçons à répartir en catégories : camarade, flirt, fiancé, amant... Elle s\'apprêtait à être insouciante, irresponsable, sotte et légère mais ces vertus virginales furent, comme il est d\'usage, brûlées par le vent violent de la tragédie et la jeunesse avec elles. Beaucoup d\'hommes reviennent des guerres plus jeunes qu\'avant, les filles n\'ont pas cette chance. » La guerre ne sert pas ici seulement de terrain de jeu ou de décor de prédilection pour cet « et si ». Elle est aussi la fracture entre l\'avant-guerre et l\'après-guerre, deux périodes apparemment semblables de paix mais qui recèlent un monde de différences, de maturations, de divergences, d\'incompréhension. « Au retour, chacun s\'efforça d\'identifier la réalité aux fantômes avec lesquels il avait vécu et se jugea trahi de ce que les deux images ne coïncidaient pas exactement. » Nos deux histoires se croisent donc, donnant à chacun l\'occasion de jouer le héros ou la lâche, le vivant oublié ou le mort glorifié, l\'ami ou le mari, etc. Et dans chacun somnolent, tels des chats de Schrödinger, des potentialités, comme des identités multiples, qui non seulement ne s\'expriment que dans une des alternatives mais qui même dans ce contexte ont encore du mal à se montrer : « Les relations humaines se trouveraient simplifiées si l\'on tenait pour évident qu\'un homme pût préférer les abricots chez son père, les fraises chez son camarade et les cerises chez sa femme sans être incohérent pour autant. » Jusque dans la mort, ces identités restent cloîtrées car « dans tout enterrement il y a autant de cadavres que de personnes à suivre le convoi car chacun porte en terre son propre mort, l\'idée qu\'il se faut du défunt. »

L\'album photo

Le passage le plus original est celui de l\'album photo, visité par désœuvrement lors d\'une nuit d\'insomnie par notre héros, chez ses beaux-parents potentiels. Au-delà du spectacle de vieilles photos d\'inconnus se fait jour des personnes, des vies, des destins, des relations avec « incroyablement peu de photographies pour résumer une vie ». Puis c\'est la composition de l\'album elle-même qui se révèle, le choix des présents et des absents, les poses, les regards, les voisinages... « L\'auteur de cet album savait ce qu\'il faisait en assemblant ces images. Avec intelligence et méchanceté, il a joué des rapprochements, des identités ou des contrastes. Comme dans Pirandello, l\'essentiel de l\'action se déroule pendant les entractes, dans les vides qui séparent les photographies. »
Retard Emmanuel 01-Sep-2009

Oeuvres - Emil Cioran - Michaela 4 0 8

Rémy 2009-11-08
Bon, j\'ai pu aller jusqu\'à la page 140: \"L\'extase ne résulte-t-elle pas des flammes qui nous consument dans les négations terrifiantes et infinies\". J\'avoue que je ne comprend rien à cette phrase, ainsi que la plupart de celles qui précèdent. QUID?
Retard Denis 01-Oct-2009

Retard Nicole 01-Nov-2009

Retard Sabine 01-Dec-2009

Retard Ludo 01-Jan-2010

Retard Michaela 01-Feb-2010

Virgil 2009-02-15

Jacqueline 2010-02-07
J\'ai aimé la lenteur \"prise de tête\" de cette lecture: il parle à merveille de la crainte de vieillir et de perdre la passion de la vie. Je usis allée chercher ce qui m\'iontéressait dans ces pages, quitte à sauter des passages qui m\'intéressaient moins.
Retard Mathilde 01-May-2009

pas lu Muriel 2009-10-07
Désolée, je n\'ai pas été capable d\'en lire plus de 3 pages....mais vos commentaires m\'intéressent.
Retard Vincent 01-Jul-2009

Retard Emmanuel 01-Aug-2009

Pride and Prejudice - Jane Austen - Virgil 5 0 7

Rémy 2009-07-17
Après avoir lu les 3/4 du livre en anglais, j\'ai loué le film pour voir si j\'avais bien compris. Et bien oui, c\'est vraiment une famille de la classe moyenne qui essaye de marier ses filles à de beaux et riches héritiers. Heureusement l\'époque et le lieu rendent tout ça un peu plus exotique (Ah les domaines anglais, la forêt, la verdure, le calme, ...). Je suis conforté dans l\'idée qu\'avoir été riche dans l\'Angleterre du XIXe siècle, ça devait pas être mal.
Retard Denis 01-Sep-2009

Retard Nicole 01-Oct-2009

Sabine 2009-08-06
J\'ai pris bien du plaisir à lire ce livre (en Français), le langage est riche, les descriptions intéressantes, on passe un bon moment.
Ludo 2009-12-03
Oui, c\'est bien. Personnages un peu caricaturaux, mais ça a son charme et sa rempli son but (heureusement que nos écrivains contemporains sont plus nuancés).
Retard Michaela 01-Jan-2010

Retard Virgil 01-Feb-2010

Jacqueline 2010-02-07
J\'ai savouré à partir du moment où je me suis décidée à aller me chercher la version française à la bibliothèque. J\'aime beaucoup cette ambaince Elizabethaine, et les provocations aux carcans de cette société faite par Elizabeth qui apprivoise et est appriovoisé au fil des apages par Darcy
Retard Mathilde 01-Apr-2009

Muriel 2009-10-07
J\'ai adoré ce livre très agréable à lire : l\'ancêtre de la collection Arlequin. Plus sérieusement, intéressant d\'être plongé dans ces moeurs de l\'époque. J\'aimerais bien voir le film!
Retard Vincent 01-Jun-2009

Retard Emmanuel 01-Jul-2009

Mémoires d'Hadrien - Marguerite Yourcenar - Jacqueline 5 0 7

Rémy 2009-08-07
J\'ai beaucoup aimé cette tentative de se mettre dans la peau d\'un homme qui fut le maître du monde. Coté historique c\'est vraiment très intéressant (voir les notes à la fin du livre). On voit comment il essaye de rassembler différentes cultures et nations sous la protection de l\'empire, son idéal d\'égalité entre les religions, et son incompréhension face aux extrémismes. Je suis toujours fasciné par la capacité qu\'avaient des individus comme lui de construire des choses. Comme pour Alexandre, il lui suffit de passer à un endroit, de dire \"Construisez moi une ville (ou un temple ou un mur, etc) ici, voici les plans\". Et hop, la chose se construisait, même si il n\'y remettait jamais les pieds. De quoi faire rêver les urbanistes d\'aujourd\'hui! Finalement, sa réflexion sur la maladie (le corps qui n\'obéit plus à la volonté, ses interrogations face à son héritage, à l\'éternité, au passage du temps) et finalement la mort, reste universelle, mais est d\'autant plus l\'intéressante venant de quelqu\'un ayant eu un vie hors norme.
Retard Denis 01-Aug-2009

Retard Nicole 01-Sep-2009

Sabine 2009-11-05
J\'ai aimé... mais j\'ai souvent décroché du récit... mon manque de connaissances historiques, l\'absence de cartes et de repères généraux ne m\'ont pas aidée. Dommage car certaines phrases, certains paragraphes sont vraiment riches et profonds.
Ludo 2010-02-07
Superbe et fastidieux.
Retard Michaela 01-Dec-2009

Retard Virgil 01-Jan-2010

Retard Jacqueline 01-Feb-2010

Retard Mathilde 01-Mar-2009

Muriel 2009-10-07
Ouf, fastidieux! et le fait qu\'il n\'y ait pas de cartes et que je ne connais pas grand chose à cette époque historique ne m\'a pas aidé, c\'est sur. Bon au moins, j\'ai appris quelques petites choses et surtout ce livre me donne tout de même le gout d\'en savoir un peu plus sur ces personnages si célèbres de l\'Antiquité.
Vincent 2009-12-31
Inspiration et plaisir. Inspiration... Inspiré par Hadrien : le regard de sagesse d\'un homme d\'action, le regard de lucidité d\'un homme de son temps, de tous les temps, dans ses contradictions, avec ses pouvoirs, ses limites, et la connaissance qu\'il en tire. « La grammaire, avec son mélange de règle logique et d\'usage arbitraire, propose au jeune esprit un avant-goût de ce que lui offriront plus tard les sciences de la conduite humaine, le droit ou la morale, tous les systèmes où l\'homme a codifié son expérience instinctive. » Inspiré par Marguerite Yourcenar et le travail d\'écriture, de reconstitution, de création, d\'incarnation qu\'elle a mis dans ces page. En plein milieu de ma lecture, je me suis plongé dans ses notes pour y retrouver la profondeur des années de travail passées sur ce projet, comme quelqu\'un qui, en pleine représentation de théâtre, ne pourrait s\'empêcher de débarquer en coulisses pour saisir le travail des acteurs, les trucages, les costumes et les maquillages utilisés, les textes et y compléter son ravissement... « Avoir vécu dans un monde qui se défait m\'enseignait l\'importance du Prince. » ...et plaisir Plaisir de la relecture au « bon » âge. Je l\'avais déjà lu vers trente ans, suite à une simple phrase tirée du livre, citée sur un forum Internet « Si les barbares s\'emparent jamais de l\'empire du monde, ils seront forcés d\'adopter certaines de nos méthodes; ils finiront par nous ressembler ». Mais cette seconde lecture à quarante-deux ans m\'apparaît beaucoup plus bénéfique, plus profitable. « On n\'a rien compris à la maladie, tant qu\'on a pas reconnu son étrange ressemblance avec la guerre et l\'amour : ses compromis, ses feintes, ses exigences, ce bizarre et unique amalgame produit par le mélange d\'un tempérament et d\'un mal. » Plaisir d\'être frappé par certaines phrases que j\'ai pensées de mon côté parfois avec exactement les mêmes mots. Plaisir aussi des messages venus de l\'Antiquité et donc empesés de dure sagesse et de rude profondeur, que souffle malicieusement Yourcenar à Hadrien. Des moqueries de la guerre économique moderne, un zeste de marxisme, la critique de la télé avant la télé : « Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l\'esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d\'imaginer des formes de servitude pires que les nôtres, parce que plus insidieuses : soit qu\'on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu\'elles sont asservies, soit qu\'on développe chez eux, à l\'exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares. » Et même une église catholique peu probable citant un proche qui « s\'inquiète de voir un jour le pastophore de Mithra ou l\'évêque du Christ s\'implanter à Rome et y remplacer le Grand Pontife »! Merci à Jacquie de me redonner l\'occasion de m\'y plonger. Mon souvenir était en fait plus fade et incomplet que mon plaisir actuel. Suivre d\'autres commentaires sur 45nord.net.
Retard Emmanuel 01-Jun-2009

Ligne de faille - Nancy Huston - Mathilde 1 0 11

Retard Rémy 01-Jun-2009

Retard Denis 01-Jul-2009

Retard Nicole 01-Aug-2009

Retard Sabine 01-Sep-2009

pas lu Ludo 2010-02-07

Retard Michaela 01-Nov-2009

Retard Virgil 01-Dec-2009

Retard Jacqueline 01-Jan-2010

Retard Mathilde 01-Feb-2010

Retard Muriel 01-Mar-2009

Retard Vincent 01-Apr-2009

Retard Emmanuel 01-May-2009

la femme aux temps des cathédrales - Régine Pernoud - Muriel 4 0 8

Rémy 2009-09-05
On apprend plein de choses, petits détails et grandes tendances. Il y a beaucoup de matière, ce qui demande pas mal d\'attention, Ça ne se lit pas comme un roman. C\'est étonnant tout ce que l\'on peu savoir sur ces temps passés, d\'autant que l\'auteur explique un peu comment on arrive à reconstituer ces vies, grâce aux documents qui nous sont parvenus et la manière de les interpréter. Ces quelques vies évoquées sont fascinantes. Ça me donne le goût de relire Aliéanior d\'Aquitaine.
Retard Denis 01-Jun-2009

Retard Nicole 01-Jul-2009

Retard Sabine 01-Aug-2009

pas lu Ludo 2010-02-07

Retard Michaela 01-Oct-2009

Retard Virgil 01-Nov-2009

Jacqueline 2010-02-07
Je n\'ai pas terminé la lecture et j\'apprécie beaucoup c\'est suprenant conmbien la femme a une histoire aussi présnte et combien notre apport est méconnu de siècle en siècle. Notre affirmation est si récente à l\'échelle de l\'histoire du monde, c\'est ahurissant. Ce qui m\'a bien plu aussi c\'est d\'apprendre que c\'est la religion catholique /Chrétienne qui a donné la toute première cette place aux femmes. Ca fait réfléchir. Merci Régine Pernoud
Retard Mathilde 01-Jan-2010

Retard Muriel 01-Feb-2010

Vincent 2009-08-01
J\'ai beaucoup apprécié ce livre de Régine Pernoud autant par la présentation générale de l\'époque que pour toutes les histoires personnelles de toutes ces femmes. J\'ai été bien heureux de connaître celle, édifiante, de notre voisine Ste-Catherine de Sienne. Je dois aussi avouer que je suis un peu amoureux du 10e siècle et des suivants proches. L\'arrivée des Capétiens, les Vikings qui remontent la Seine et se taillent un fief en Normandie, conquièrent l\'Islande le Groënland, et Terre-Neuve, le début de la féodalité, tous ces petits morceaux de territoires, de familles, qui deviendront peu à peu l\'Europe d\'aujourd\'hui... Si vous aimez aussi cette période, je tiens à votre disposition mon livre sur Hugues Capet, dans « Les Rois qui ont fait la France » par Georges Bordonove, sauf si je décide de le relire une troisième fois...
Retard Emmanuel 01-Apr-2009

L'idiot - F. M. Dostoievski - Vincent 2 0 10

Rémy 2009-10-08
Le début c\'est pas mal. J\'ai eu beaucoup de mal avec les noms. D\'abord ils sont difficiles à retenir, mais en plus, chaque personnage a des surnoms, ou des versions plus ou moins différentes de son patronyme. Ça m\'a pris un moment à comprendre. (Même après avoir compris, je ne savais toujours pas qui était qui). C\'est assez gênant. Le style que je qualifierai de \"mitraillette\" (kalachnikov?) donne une ambiance hachée et un peu épileptique. Je disait donc que la première partie est pas mal, ça fait un peu pièce de théâtre. Mais mon sentiment de ne pas avoir tout compris dégénère dans la deuxième partie dans laquelle j\'ai été complètement largué. J\'avoue que le sens profond du message m\'a échappé. Si quelqu\'un a des explications, je serai curieux de les entendre.
Retard Denis 01-May-2009

Retard Nicole 01-Jun-2009

Retard Sabine 01-Jul-2009

pas lu Ludo 2010-02-07

Retard Michaela 01-Sep-2009

Retard Virgil 01-Oct-2009

Retard Jacqueline 01-Nov-2009

Retard Mathilde 01-Dec-2009

Retard Muriel 01-Jan-2010

Retard Vincent 01-Feb-2010

Retard Emmanuel 01-Mar-2009

Syngué sabour - Rahimi Atiq - Emmanuel 7 0 5

Rémy 2009-02-15
Le point de vue du récit, toujours au même endroit, comme une pièce de théâtre, donne une ambiance particulière. J\'ai bien aimé.
Retard Denis 01-Apr-2009

Nicole 2010-02-13

Sabine 2009-03-09
C\'est triste mais beau, à la fois dur et simple, finalement prenant et intense. Je ne suis pas prête d\'oublier ce livre.
Ludo 2009-12-04
Allez, un coup de coeur (sinon on va dire que je fais le chieur...) Trame originale et très simple pour épurer le sujet et lui donner de l\'intensité. Moi aussi je pense que des images vont me rester.
Retard Michaela 01-Aug-2009

Retard Virgil 01-Sep-2009

Jacqueline 2010-02-07
J\'ai ressenti la pesanteur de la guerre vécue de l\'intérieur par toutes ces populations qui la subissent au Moyen -Orient depuis des décennies: Ou cela se passe-t-il exactement, peu importe, quelle satisfaction et soulagement de voir les femmes se révolter contre le joug, le totalitarisme masculin traditionnel barbare...
Retard Mathilde 01-Nov-2009

Muriel 2009-12-04
ouf! j\'ai été marquée par cette histoire très dense, lourde en émotions, en révélations, et qui frôle la mort à chaque instant. Roman original qui a su diffuser, à mon sens mais je n\'en ai aucune expérience tangible, la peur, l\'horreur et les tensions de la guerre. Très intéressant aussi de connaitre davantage les positions de chacun sur la place de la femme, de l\'homme, des enfants, de la religion, de l\'amour, etc....on devine ce qu\'en a pensé le mari...! ouf, ça me laisse un froid dans le dos!
Vincent 2009-12-06
Une magnifique histoire d\'Atiq Rahimi, écrite comme une pièce de théâtre, mis à part l\'unité de temps. Un beau conte sur l\'opposition entre l\'homme, la guerre et ses pulsions, et la femme, la paix, l\'attente et l\'incompréhension. La guerre est donc évidemment absurde, sous forme d\'absence et de présence, sourde ou fracassante. Le guerrier passe doucement du rôle de victime au rôle d\'idiot. Et peu à peu se dessine un genre de schéma simpliste mais vrai sur l\'imbécilité de la guerre. Le tout sur fond de religiosité intransigeante et, tout comme la guerre, absurde, présence et absence à la fois... Ainsi, le hideux mélange de guerre et de religion renforce l\'absurdité propre de chaque ingrédient. Et tout ce la nous est servi au travers du regard d\'une femme, seule, qui représente toutes les femmes qui sont le plus souvent – avec la vérité – les premières victimes des guerres et des religions. On est tenté de se dire, détaché par notre position de lecteur, qu\'au moins, on a pas tout ce fatras de croyances, de prières, de rapports sociaux, familiaux et de guerres fratricides. Tout au plus avons-nous quelques commémorations sans péril. Quoique, étant citoyens de pays engagés en guerre en Afghanistan depuis plus de huit ans, sans résultat, sans objectif ni espoir, nous pourrions nous sentir concernés par cette guerre afghane. Mais bien entendu, nous en sommes protégés, autant par la distance que par l\'aveuglement volontaire qui nous fait oublier l\'effort économique et politique que nous déployons pour la financer, en payant nos impôts et en acceptant de conserver pour nous représenter ceux qui l\'ont déclenchée et la prolongent. Mais dans notre confort occidental qui nous distancie de l\'horreur absurde de la guerre et nous permet d\'en juger à notre aise les protagonistes, nous avons oubliés que notre situation de paix et nos moyens financiers proviennent de notre main-mise sur les ressources du monde, fruits d\'autres guerres et d\'autres religions, absurdes, violentes et fracassantes. C\'est du passé ou du lointain pour nous, mais nous en profitons très largement au présent. Puisse cette pierre de patience nous le rappeler. Suivre d\'autres commentaires sur 45nord.net.
Retard Emmanuel 01-Feb-2010