Les amis de Dufferin 2004

Cercle débuté le : 2004-10-01

Au retour des oies blanches - Marcel Dubé - Jacqueline 12 0 0

Jacqueline 2005-06-15
Depuis une ballade à Baie-du-Fèvre en avril dernier (pour voir les outardes en joyeuse compagnie), j\'avais envie de partager avec vous \"au retour des oies blanches\", pièce classique du répertoire théâtral québécois. J\'espère que vous apprécierez cette tragédie sur fond d\'automne, cette saison qui est, à mon avis, la plus belle et la plus mystérieuse. Ce ne sera pas une Antigone mais une Geneviève que nous suivrons dans les affres d\'un salon d\'une piaule bourgeoise de la ville de Québec. Nous sommes en octobre 1966, dans un Québec encore duplessiste et conservateur dans l\'âme, mais près d\'éclater en une révolution pas si tranquille... Cette pièce n\'est pas la plus connue de Marcel Dubé mais c\'est celle que je préfère (pour son ambiance et ses personnages) ... Les Québécois de ma génération la connaissent car elle fait partie du programme de français au secondaire ou au cegep (nos enfants l\'étudieront sans doute...) Et pour mes amis (si chers) d\'outre-Atlantique, sachez que l\'histoire du théâtre québécois est relativement récente. Jusqu\'à la Seconde Guerre mondiale, il n\'existait pratiquement pas. La dramaturgie québécoise est née avec le théâtre populaire de Gratien Gélinas (bof). Marcel Dubé prendra le relais au début des années 50 en introduisant au théâtre le milieu populaire montréalais, dans Zone par exemple, avant de mettre en scène la bourgeoisie de la ville de Québec. Bonne lecture. Et ... si on montait la pièce ?
Mathilde 2005-06-18

Sabine 2005-06-15
Une belle pièce de théatre, qui se lit avec beaucoup de plaisir. Un thème classique, les relations intergénérations, traité sans trop de surprises, avec des personnages très attachants.
Pierre 2005-06-15
un peu ennuyant... pas lu jusqu\'au bout. Faut dire que j\'aime pas lire du théâtre.... préfère voir !!!!
Vincent 2005-06-15
De la tragédie grecque dans un Québec plombé. Les personnages et les situation sont très intéressants et j\'ai regretté que le format de la pièce de théâtre nous limite dans leur développement. Du coup, la progression dramatique s\'accélère et la critique sociale acerbe qui me ravissait au début a tendance à se focaliser en tragédie un peu vite à mon goût.
Muriel 2005-06-15
Je suis contente d\'avoir enfin lu un classique québécois et je remercie Jackie d\'avoir brosser le contexte politique. J\'ai toujours rêvé de ce type de dialogue franc, direct et honnête, qui va à l\'essentiel et qui peut faire gagner du temps...( cependant je reconnais qu\'on doit aussi savoir se ménager pour ne pas péter les plombs!). Je suis curieuse des reproches de nos filles sur notre vie, Vincent et moi...quelques bons quarts d\'heure en perspective !
Emmanuel 2005-06-15
C\'est un exercice intéressant que de lire une pièce de théâtre sans l\'avoir vue. Il faut imaginer l\'environnement qui va enrichir le texte forcément un peu sec dans sa cage de papier. Je me suis bien laissé prendre par ces oies blanches. La \"descente aux enfers\" de chaque membre de la famille est bien menée, inexorable. Chaque personnage est crédible et leurs histoires s\'entremêlent judicieusement. J’irai volontiers voir la pièce si elle se joue en ville !
Christine 2005-09-24
Contrairement à ma moitié, je ne dirai pas que j\'ai trouvé tous les personnages crédibles. Pris isolément ils sont vraisemblabes mais tous ces secrets dans une seule famille, secrets qui émergent le même jour, cela fait beaucoup ... Ceci dit je ne pense pas que le souci de la vraisemblance soit ce qui interessait le plus l\'auteur. La description quasi clinique de la descente aux enfers des différents membres de la famille est très bien faite. J\'ai trouvé ce livre très interessant.
Rémy 2005-06-22
J\'ai trouvé ça un peu répétitif sur la fin. De plus le procédé de l\'arlésienne (l\'oncle dont on parle mais que l\'on ne voit jamais) n\'est pas ce que je préfère.
Denis 2005-08-02
Lire du theatre me plait toujours beaucoup. Les idées sont simples et noires. Les intrigues sont simples mais bien présentées. Comme souvent pour les textes québecois de l\'époque l\'histoire est noire. Mais j\'ai aimé.
Nicole 2005-08-19
Quelle bonne idée de lire une pièce de théâtre! Ça se lit en une séance et du tout début on sait que ça va finir mal. Oeuvre tragique dans laquelle on resent pleinement la rupture entre les générations et le malheur des secrets.
pas lu Ludo 2005-06-22

Au piano - Jean Echenoz - Mathilde 8 0 4

Retard Jacqueline 01-Aug-2005

Retard Mathilde 01-Sep-2005

Sabine 2005-10-05

pas lu Pierre 2005-09-25

Vincent 2005-06-15
très bien Très agréable et très original. J\'ai beaucoup apprécié les déplacements dans Paris, des parcs aux stations de métro, les rapports entre le pianiste et son aide ainsi que ses rêves féminins. Le passage dans le centre est peu long, voire un peu lourd, mais ça reste original.
Muriel 2005-06-15
Surprenant ce livre : style intimiste incroyable sans dialogue direct ( toujours des \" il dit que...il répond que ..\"). Du coup, malgré une certaine méfiance au départ, je me suis vite attachée aux personnages et j\'étais impatiente de savoir comment ceux-ci allaient se sortir de leurs glauques misères. Et puis pouf ! On dirait que l\'auteur n\'en savait trop rien lui-même et décide de changer les décors et la plupart des antagonistes. Rebellotte : deuil de l\'ancienne histoire et il faut se rattacher aux nouveaux personnages...pour une fin somme toute très décevante !...je n\'ai rien compris.
Retard Emmanuel 01-Feb-2005

pas lu Christine 2005-09-24
Je n\'en ai lu que queques pages puis le roman a disparu, happé par Emmanuel. Le début était assez accrocheur.
Rémy 2005-06-17
Ça aurait pu être bien, mais les idées de base ne sont pas exploitées jusqu\'au bout. C\'est comme si l\'auteur ne peut pas assoir la logique de son histoire et laisse planer un flou \"artistique\" irritant. Un peu comme avec Paul Auster je suis resté sur ma faim.
Denis 2005-06-15
Je n\'ai pas aimé. On dirait que l\'auteur change d\'idée au milieu de livre et replace les acteurs dans un autre contexte, un autre décor, sans aller au bout de sa première idée ou de la seconde. Mon chapitre préféré a été le 18.
Retard Nicole 01-Jun-2005

Ludo 2005-08-13
Sur le coup j\'ai bien aimé, mais je ne m\'en souviens déja presque plus alors je dirai `pas mal\'. J\'ai bien aimé le style et l\'originalité. C\'est pas un mal un roman en 2 actes, surtout que la cohérence est assuré par le personnage.

Malavita - Tonino Benacquista - Sabine 10 0 2

Retard Jacqueline 01-Jul-2005

Retard Mathilde 01-Aug-2005

Sabine 2005-06-21
oui c\'est bon, j\'aime ce regard sur la mafia : des gens comme nous??? juste un peu plus impulsifs ??? J\'ai beaucoup aimé l\'explosion de l\'usine
Pierre 2005-06-15
Excellent
Vincent 2005-06-15
Encore un excellent livre de Benaquista. Le dévoilement des origines de la famille est savoureux, les rapports avec les voisins aussi. Et le tout est vraiment très drôle.
Muriel 2005-09-03
u grand art littéraire! Incroyable, je suis surprise à chaque livre de l\'auteur ( sur la télé, sur les trains, sur l\'inconscient...) des moult détails et informations savoureuses mis au service du sujet. J\'aime la tournure des phrases, la psychologie des personnages, l\'humour et l\'architecture de l\'histoire : le début est chiant à l\'image de l\'emménagement de la famille , la fin est grandiose, tout est dosé, frais et surprenant! En plus, de part la légèreté et l\'évidence de l\'écriture, l\'auteur m\'a donné l\'impression d\'être son partenaire et d\'avoir appris bcp sur son métier d\'écrivain!
Emmanuel 2005-06-15
La description de cette famille de mafiosi à l\'étroit dans une petite ville est tout à fait jubilatoire. Le décalage entre leurs actes et pensées et ceux de leurs concitoyens est une source de plaisir renouvelée jusqu\'au bout. Surprises et suspens sont au rendez-vous de ce roman qui se lit d\'une traite.
Christine 2005-09-24
Je n\'aurai jamais eu l\'idée de lire un tel livre sans participer à ce cercle de lecture. J\'ai adoré et cela m\'a donné envie de lire d\'autres livres de cet auteur.
Rémy 2005-06-15
Difficile de faire un commentaire sans révéler le fond de l\'histoire à ceux qui ne l\'on pas lue. J\'ai retrouvé le coté oppressant d\'un \"Total Kéops\" et même un dynamitage comme dans Léo Loden. Le problème c\'est que le côté oppressant, moi je n\'aime pas trop ça, surtout quand il est bien réussi. On s\'en reparle à la fin de l\'année.
pas lu Denis 2005-09-16

Nicole 2005-08-19
J\'ai aimé, j\'ai pas aimé, j\'ai aimé, j\'ai pas aimé ... pour me rendre compte plusieurs mois après sa lecture, que ben oui ! j\'ai aimé ce bouquin. Parfois un peu trop \"stéréotypique\" des mafiossos américains, j\'ai quand même souvent ri. J\'ai trouvé les enfants les plus intéressants dans cette histoire. Le parcours du journal de l\'école m\'a beaucoup plu - comme quoi que ce monde immense est aussi très petit.
Ludo 2005-08-13
j\'ai pas trop aimé. Aprés un début réussi (la première journée en normandie!!), cela m\'a plutôt ennuyé. C\'est sans grange surprise.

Le dieu fleuve - Wilbur Smith - Pierre 9 0 3

Retard Jacqueline 01-Jun-2005

Retard Mathilde 01-Jul-2005

Sabine 2005-09-16
C\'est bien mais c\'est long, c\'est long, c\'est long et puis c\'est long
Pierre 2005-09-25
J\'ai bien aimé moi. Un eunuque unique en son genre. Un bon contexte historique et beaucoup d\'humour.
Vincent 2005-06-15
bof! Je me suis rarement autant ennuyé en lisant un livre. L\'eunuque narrateur qui sert de fil d\'Ariane est convenu et sans surprise. C\'est lui qui a tout vu, tout fait, tout conseillé avant que ne commence l\'histoire et ça continue tout au long jusqu\'à la fin. Les personnages sont creux, notamment les principaux et les situations sont cousues de fil blanc. Bref, l\'alchimie du roman qui nous fait découvrir la civilisation disparue ne prend pas du tout.
Retard Muriel 01-Nov-2004

Emmanuel 2005-06-15
Je l\'ai lu malgré les commentaires de mes prédécesseurs... et jusqu\'au bout, malgré mes propres réticences ! C\'est une déception. La qualité littéraire est parfois très bonne, mais cela ne suffit pas. On a l\'impression que l\'auteur ne sait pas vraiment où il va. En particulier, il y a cet esclave-eunuque, narrateur et héros du roman ; à chaque fois que l\'auteur a une nouvelle idée, paf, c\'est lui qui s\'y colle : c\'est un astronome hors pair, un médecin quasi divin, un architecte de génie, un artiste fabuleux, un stratège inspiré, un athlète de haut niveau, et il invente au passage 2-3 petites choses comme la roue. De plus, il est beau comme un Dieu, ce qui ne gâte rien, et prédit l\'avenir avec une précision renversante, ce qui est bien pratique aussi. Alors, trop c\'est trop, on en oublie la (mince) trame du roman, ses (grosses) incohérences et ses quelques passages inutilement glauques pour attendre la prochaine invention géniale de notre ami, auprès duquel Leonard de Vinci et Einstein de sont que de méchants garnements.
Christine 2005-09-24
J\'ai terminé le livre car j\'adore tout ce qui a trait à l\'Egypte. Mais j\'ai trouvé le héros trop omniscient omnicapable omnibeau omnitout quoi.
Rémy 2005-06-15
Après un départ inutilement gorre, l\'histoire est pas mal quoique un peu longue et sans trop de rythme.
Denis 2005-08-19
Difficile a terminé. Le départ est trop lent et on fini par arreté trop rapidement peut-être!!!
Nicole 2005-08-19
Je l\'avais lu il y a plusieurs années et j\'avais bien aimé. Cette fois-ci j\'ai eu de la difficulté à le finir.
Ludo 2005-08-13
Bon ben finallement c\'est pas mal.... Enfin c\'est bien tombé dans ma semaine de vacances, sur la plage c\'est idéal. C\'est bien écrit et le décor historique est là, l\'aventure est bien décrite et les personnages finissent par être attachant.

Farenheit 451 - Ray Bradbury - Vincent 10 0 2

Retard Jacqueline 01-May-2005

Retard Mathilde 01-Jun-2005

Sabine 2005-08-02
Très bien, une référence, c\'est à la fois drôle et dramatique, on est peu de choses!
Pierre 2005-09-25
Lu il y a longtemps. Très très bon off couse. Je l\'avais lu en anglais et vu le film à plusieurs reprises. J,ai pas été attiré par la traduction
Vincent 2005-08-10
Un chef-d\'oeuvre de la littérature. Une réflexion profonde sur notre société, sa décrépitude culturelle, autant que sur la littérature en général. Une fable bien construite pour nous offrir autant d\'intelligence, surtout quand on pense qu\'elle a été écrite en 1953. Tout est déjà là : la télé-réalité, l\'information-spectacle, la culture marchandise et le politiquement correct qui justifie la mise au rancards des livres au prétexte qu\'ils ne sont pas touts d\'accord entre-eux.
Muriel 2005-06-15
Très bon! Je trouve que M.Moore a eu une idée géniale de reprendre le titre pour son film. C\'est inquiétant de voir que beaucoup d\'anciens livres d\'anticipation s\'avère être un reflêt assez troublant de ce qu\'on peut vivre à notre époque. Quelle vision de la part des écrivains ! mais c\'est aussi une preuve que les hommes ne changent pas vraiment depuis la nuit des temps, malheureusement! J\'ai beaucoup aimé l\'accent d\'espoir qui réside en notre capacité à rester vigilant à nous même et aux autres et la confiance en l\'avenir : Il y a certainement beaucoup de belles choses de faites actuellement qui font que le monde ne sombre pas dans un chaos épouvantable. Soyons l\'idée la plus haute que nous nous faisons de nous même!
Emmanuel 2005-06-15
Ah, quel livre ! Je l\'avais lu il y a 20 ans, mais ne me souvenais plus de grand-chose, en dehors du fait que des pompiers brûlaient les livres. Mais Fahenheit 451 va plus loin ! C\'est un tableau saisissant de ce que pourrait devenir le monde si nous ne nous secouons pas les neurones de temps à autres en fermant la télé... et en ouvrant un livre ;-). Je comprends que Michael Moore ait récupéré le titre pour son \"brûlot\". On y trouve quelques lueurs d\'espoir, en cherchant bien : le pompier Montag n\'est pas un héros, c\'est un homme ordinaire, ni savant, ni révolutionnaire dans l\'âme ; pourtant il finit par échapper à la spirale infernale qui aspire tout son entourage, grâce à quelques concours de circonstance... et à une certaine ouverture d\'esprit, si minime soit-elle. Restons vigilants
Christine 2005-09-24
J\'avais déjà essayé de lire ce livre plus jeune et je n\'avais alors pas pu le terminer. Eh bien 20 ans plus tard cela m\'a fait le même effet. Je n\'arrive pas à concevoir un monde ou l\'on n\'aime pas les livres et du coup je n\'accroche pas. Je ne l\'ai pas fini. Dans 20 ans peut etre ?
Rémy 2005-06-27
J\'ai abordé ce livre avec 1984 dans la tête. C\'est sans doute pourquoi je reste un peu sur ma faim car tout passe trop vite. Je reste frustré de ne pas en savoir plus sur cette société. Dans 1984, l\'histoire s\'étale sur des années, on a le temps de ressentir le poids de l\'oppression, de comprendre le système. Ici, on effleure, on devine, on évoque, mais on ressent beaucoup moins bien la profondeur, car le récit est plus centré sur l\'action et le personnage principal. Par exemple, le sujet des hommes livres aurait mérité d\'être beaucoup plus développé.
Denis 2005-06-15
J\'ai bien aimé l\'homme ordinaire qui placé dans certaines circonstances, réussi à se développer sa conscience et réussi à la suivre dans ses actions et ses gestes. Une excellente réflexion pour le lecteur sur notre société et ses valeurs. La fin m\'a laissé sur plusieurs réflexions. Elle démontre que le coût du changement est très dispendieux. Le temps est au-delà d\'une génération. L\'effort requiert souvent efforts surhumain. Ou il est arrive suite à des événements dramatiques, tel que la guerre. Bien que ce livre date de quelques années, sa morale est toujours d\'actualité.
Nicole 2005-08-19
Intéressant, mais pas aussi riche que \"Brave New World\" de Huxley, \"Nineteen Eighty-four\" de Orwell ou \"We\" de Zamyatin. J\'ai adoré l\'idée des murs parlants et \"scénario\" envoyé aux téléspectateurs pour leur participation - sans doute c\'est la prochaine étape dans l\'évolution de notre télé-réalité. Je me suis souvent dite en le lisant quelle chance que nous avons l\'internet pour diffuser informations, commentaires et idées.
Ludo 2005-06-26
Toujours d\'actualité (malheureusement), et penser que machin a imaginé ça en 1960 c\'est impressionnant. J\'aime la façon dont il nous met dans l\'ambiance de ce drôle de monde en quelque page et sans description lourde, tout en suggestif....

Le voyage sacré du guerrier pacifique - Dan Millman - Muriel 9 0 3

Retard Jacqueline 01-Apr-2005

Retard Mathilde 01-May-2005

Sabine 2005-06-21
le 1 ça allait mais alors le retour bof, bof, bof, on n\'a plus l\'effet de surprise, il s\'y passe encore moins de choses, bref je ne suis pas allée au bout
Retard Pierre 01-Jul-2005

Vincent 2010-02-14
Pas beaucoup plus à dire que le précédent de la série.
Muriel 2005-09-03
Même si le style laisse toujours à désirer, mon intérêt ne s\'y arrête pas et j\'ai pleinement profité de l\'enseignement de Dan Milman au travers de ce nouveau récit et de la découverte de la richesse et du potentiel infini de l\'être. Tout un voyage qui m\'a régalé, surement de part pour mon métier, mon besoin de mieux me connaitre et de renouer avec mes mémoires ayant trait à la guérison.
Emmanuel 2005-06-15
Le personnage est attachant, on sent une réelle volonté de faire passer le message suivant : notre vie quotidienne n\'a pas vraiment de sens, « la vérité est ailleurs » (un peu comme dans X-files, finalement...) Mais je ne suis sans doute pas le lecteur cible idéal pour ce genre d\'ouvrage. J\'ai pourtant lu le Tome 1, « Le guerrier pacifique » pour me mettre dans l\'ambiance. Mais décidément non, je ne me sens pas directement concerné par la quête mystique du bon vieux Dan, qui découvre la vérité vraie à travers des expériences mentales initiées par ses gourous Socrate et Mama Chia. Les Moi Basique, Moi Supérieur et Grand Saut sont des notions qui me restent étrangères. Peut-être est-il trop tôt encore ? Les personnes à la recherche du sens de leur vie pourront certainement trouver ici des éléments propices à les guider. A lire l\'esprit ouvert.
Christine 2005-06-15
Je n\'ai pas pu aller loin... Lire le récit des épreuves initiatiques imposées par un gourou et assister aux états d\'âme qui s\'ensuivent chez le narrateur ne m\' intéresse pas. Dans ce cas là je me souviens des conseils de Pennac dans \"Comme un roman\" et je commence un autre livre.
Rémy 2005-06-15
Pour ceux qui ont lu le premier, c\'est pas mal pareil. J\'ai trouvé un peu moins bien à cause du plus grand nombre de passages sous hypnose/rêve/délires. S\'est un peu exaspérant à la longue ces scéances de rêve dirigées par télépathie qui auraient plus leur place dans un livre de science fiction.
pas lu Denis 2005-08-19

pas lu Nicole 2005-08-19

pas lu Ludo 2005-06-15
Jocker!

Sous les vents de Neptune - Fred Vargas - Emmanuel 11 0 1

Jacqueline 2005-06-15
Sous les vents de Neptune: très bon J\'ai adoré. Rarement on voit un polar avec des personnages aussi riches... Je suis folle d\'Adamsberg et Danglard, Danglard, qu\'est-ce qu\'on est soulagés à la toute fin de savoir que .... Je N\'ai toujours pas compris la grogne de Homier-Roy à propos de l\'Accent québécois; moi je trouve que c\'est bien rendu; il ne faut pas oublier que ça se déroule dans l\'Outaouais, lieu du Québec où le langage est incompréhensible pour le reste des québécois et de la planète... ensuite, Vargas a le droit d\'inventer un langage qui lui semble du québécois..
Retard Mathilde 01-Apr-2005

Sabine 2005-06-15
Au départ j\'ai trouvé ce livre nul, mal écrit et rempli de clichés énervants. Avant de laisser tomber j\'ai lu les commentaires du merveilleux site web de mon chéri, et la je me suis dit ça ne doit pas être si nul que ça. Effectivement je me suis laissée prendre par l\'histoire...et j\'avoue qu\'il y a de bonnes idées.
Pierre 2005-06-15
Bonne intrigue, quoique de facture classique. des personnages bien campés et originaux. Mais.... la \"parlure\" québécoise est totalement loufoque! Des expressions qui n\'existent pas, ou qu\'on utilise incorrectement. Il s\'est inventé son petit dialecte québécois. Dommage, parce que de ce côté ci de l\'Atlantique cela nuit à la lecture et gâche le plaisir.
Vincent 2005-06-15
Cette Frédérique Varga est une révélation pour moi et je vais aller dénicher ce qu\'elle a écrit d\'autre. Dès le premier chapitre, j\'ai été accroché par les personnages du commissaire et de son adjoint, leurs rapports, l\'intrigue. Ensuite, toute l\'histoire s\'est déroulée avec ravissement. Le caractère mystérieux de l\'enquête et les références au trident contrastent tout le long avec les nécessités factuelles de l\'enquête policière. En parallèle, les caractères différents d\'Adamsberg et de son adjoint - et l\'ambiguïté cultivée de ce dernier - sont un réel plaisir. Petit bémol, la parlure québécoise est pour le moins surprenante, à moins que Gatineau ne soit si différent de Montréal. Mais si l\'effet recherché était de montrer que l\'on peut lire des dialogues dans un français dont les mots sont inconnus et tout de même comprendre ce dont il en retourne, alors c\'est parfaitement réussi! Bref, quelque soit notre niveau de compréhension du parler au Québec, nous nous retrouvons comme de bons parigots franco-français.
Muriel 2005-09-03
excellent! Mes personnages préférés:Adamsberg, Rétancourt et Clémentine dont je vous servirais bien encore quelques unes de ses répliques dès que j\'aurais remis la main sur le bouquin...on ne se lasse pas!
Emmanuel 2005-06-15
Intrigue complexe et entraînante, personnages riches et tordus à souhait, choc des cultures franco-québécoises un peu caricatural (sans doute volontairement) : les vents de Neptune nous emportent dans leur tourbillon, jusqu’à la dernière page, jusqu’au dernier souffle. Une réussite !
Christine 2005-06-15
Autant vous prévenir, je n\'ai pas trop l\'habitude de lire des romans policers. Le dernier étant Boojerooma, c\'est pour dire. La mise en place de l\'intrigue est prenante, les personnages bien contrastés. Au chapitre des irritants, deux passages importants que l\'on sent venir d\'un peu trop loin, et encore des recherches miraculeuses sur internet. C\'est sans doute de la déformation professionelle, mais moi, la manière dont on présente ces sois-disant techniques informatiques ça me gonfle. Par contre, je rigole d\'avance aux discussions que devraient provoquer les passages \"Canadien\" du roman. Au total j\'ai passé un bon moment.
Rémy 2005-06-15
Autant vous prévenir, je n\'ai pas trop l\'habitude de lire des romans policers. Le dernier étant Boojerooma, c\'est pour dire. La mise en place de l\'intrigue est prenante, les personnages bien contrastés. Au chapitre des irritants, deux passages importants que l\'on sent venir d\'un peu trop loin, et encore des recherches miraculeuses sur internet. C\'est sans doute de la déformation professionelle, mais moi, la manière dont on présente ces sois-disant techniques informatiques ça me gonfle. Par contre, je rigole d\'avance aux discussions que devraient provoquer les passages \"Canadien\" du roman. Au total j\'ai passé un bon moment.
Denis 2005-08-19
Superbe roman d\'intrigue. J\'ai bien aimé les anecdotes québeçoises et françaises. L\'auteure a un style qui nous capture du début jusqu\'à la fin.
Nicole 2005-08-19
Excellent! J\'avais hâte d\'allaiter au milieu de la nuit pour pouvoir lire encore. J\'ai beaucoup aimé les personnages féminins: Régancourt, Clémentine et Josette. Par contre j\'ai eu de la difficulté à comprendre le québécois?!?
Ludo 2005-06-26
C\'est très bon. Personnage bien campés, histoire passionnante, mais comme pour beaucoup de romans policiers, on devrait retirer la fin ...Sérieusement!

L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux - Nicolas Evans - Christine 10 0 2

Retard Jacqueline 01-Feb-2005

Retard Mathilde 01-Mar-2005

Sabine 2005-06-15
Un livre qui m\'a captivée, ...une étude psychologique des personnages très intéressante (particulièrement le personnage d\'Annie, dans sa relation avec elle-même et avec sa fille).
Pierre 2005-09-25
Bon sauf pour la fin qui fait trop mélo. Le suicide sieds mal à ce personnage.
Vincent 2005-09-16
Oui, c\'est de la littérature américaine, pleine de bons sentiments et de personnages aux opinions et aux visions un peu matérielles... Bien sûr, l\'histoire d\'amour qui n\'en finit plus de commencer... Évidemment, le choc de la ville et de la campagne, du travail aliénant et des vraies valeurs des vrais gars... Et la rédemption dans la douleur... Bon. Ceci dit, ça m\'a plu et ça m\'a touché. Je m\'y suis plongé chaque fois avec le plaisir de retrouver ces personnages qui eux, ont fait un bout de chemin dans mon estime. Le père, Robert, a perdu des plumes tout le long du livre; d\'ailleurs l\'auteur l\'a vite tassé du décor pour le faire revenir temporairement et minimalement vers la fin. La fille, Grace, reste assez égale comme personnage secondaire et même si elle perd sa patte en devenant adulte, elle sert de prétexte aux suivants. Annie est la grande gagnante, passant du statut de tête-à-claque platinée new-yorkaise, à celui de femme, tout simplement. Quant à Robert, le chuchoteur, il est parfait tout le long, ayant même le bon goût de mourir pour éviter les dilemnes gênants. Et il est d\'autant meilleur qu\'il cultive une ambuguïté entre ses sentiments et ses actions et ça le rend d\'autant plus sympathique.
Muriel 2005-09-03
En réalité, j\'ai passé un moment agréable à la lecture mais j\'en garde peu de souvenir autre que celui d\'un livre que je classerais dans la rubrique roman-à-l\'eau-de-rose \" Arlequin, tout un monde d\'évasion...\"
Emmanuel 2005-09-25
Sympa, rafraîchissant et plein d\'espoir, finalement. Un peu mièvre quand même, c\'est dommage.
Christine 2005-06-15
J\'ai apprécié ce livre parce qu\' il parle d\'espoir, de personnages vraisemblables aux prises avec des situations difficiles et qui s\'en sortent en partageant des valeurs auxquelles je crois. Par ailleurs j\'adore les canassons comme tous les gens de livre.
Rémy 2005-06-24
Le début un peu dur m\'a pris à froid. Quoique à coté de l\'équilibre du monde, ce serait presque un passage humoristique. Ensuite c\'est mieux, les chevaux, les paysages, le grand air, la campagne au far west. J\'ai bien aimé l\'ambiance. Le passage indispensable \'histoire d\'amour\' n\'est pas trop long (mais je l\'ai passé vite quand même). Au total, pas mal, peut-être il serait interessant de voir le film.
Denis 2005-06-15
Les histoires d\'amour qui finissent à moitié bien ou à moitié mal, zut, zut et re-zut. J\'ai bien aimé l\'idée du chuchoteur.
Nicole 2005-06-15
J\'avais lu ce livre il y a quelques années et je me rappelais que ça m\'avait déçu. Je l\'ai relu (j\'avais complètement oublié la fin) et j\'ai réalisé que c\'est l\'histoire d\'amour entre Annie et Tom qui m\'irrite. J\'aime bien ces \"chuchoteurs\" par contre.
Ludo 2005-06-15
Finalement on s\'y attache..C\'est pas de la grande finesse, mais c\'est quand même des valeurs qui nous séduisent. On enlèverais les chevaux, et ne laisserait que le parallèle monde citadin moderne et vie rurale, que ça ferait l\'affaire pareille..... Ps: Si quelqu\'un connait un murmureur de volswagen, pendant qu\'il en est encore temps.....

Gilgamesh, roi d'Ourouk - Robert Sylverberg - Rémy 9 0 3

Jacqueline 2005-06-15
un peu insupportable quand même... surtout les deux cent premières pages. Vers la fin on s\'habitue un peu et on s\'intéresse à ce monde ancien que le livre nous fait découvrir. C\'est peut-être un problème de traduction: Les descriptions physiques sont incessantes et lassantes, le personnage de Gilgamesh est à étriper, tout comme la dinde qui lui sert d\'épouse royale. Je pense que le voyage dans le temps en aurait valu la peine si la traduction avait été meilleure... Je suis encore épatée de m\'être rendue jusqu\'au bout.
Retard Mathilde 01-Feb-2005

Sabine 2005-06-15
Un récit vraiment incroyable, c\'est formidable d\'avoir accès à une histoire aussi ancienne et en partie très proche de nos préoccupations (acharnement pour ne pas mourir notamment). J\'ai beaucoup aimé la vision de l\'humanité et de la divinité mélangées, les épisodes du récit autour de la solitude et de l\'amitié.
Pierre 2005-09-25
Beaucoup aimé. Un personnage plus grand qu nature et une narration qui reprend le lyrisme de ces grandes épopées sans âge
Vincent 2005-09-16
Un livre bien original somme toute. On ne peut s\'empêcher de faire le lien avec le Dieu Fleuve qui lui aussi romance une période épique de l\'antiquité, mais si les ressemblances lui nuisent, les différences l\'en distinguent. Je conseille la lecture de la postface avant d\'attaquer le livre car elle indique la démarche de l\'auteur qui nous rend accessible et vivant un des textes les plus anciens de l\'humanité. Cette perspective historique et cette entreprise de vulgarisation permettent d\'accepter les irritants de base sur la toute-puissance du bonhomme, ses proportions de déicité, ses qualités viriles et autres fanfaronades du début qui font un peu peur pour la suite... Et la suite devient intéressante, une fois le super-héros apprivoisé, notamment par ses manques, par les intrigues de sa relation avec la Déesse et leur dégénérescence. La relativité de sa toute-puissance politique est assez bien rendue: un grand Roi (1/3 Dieu, si, si!) chez lui, c\'est-à-dire à l\'intérieur des murailles, mais pris dans un jeu de relations intercités subtil et un peu étriqué, qui ne représente qu\'une toute petite superficie territoriale. J\'ai beaucoup apprécié que l\'auteur conserve l\'imagerie démoniaque telle qu\'elle devait être à l\'époque et que, lorsqu\'une explication rationnelle moderne pouvait expliquer le phénomène, il ne nous la serve pas, la laissant tout au plus comme une éventualité dans l\'esprit d\'un Gilgamesh plutôt intelligent. Exemple: le démon sulfureux du pétrole...
Retard Muriel 01-Jun-2005

Retard Emmanuel 01-Jul-2005

pas lu Christine 2005-09-24
Il a l\'air gros ce livre et j\'aime le sujet. Mais je n\'ai pas pris le temps de l\'ouvrir. Hum, désolée
Rémy 2005-09-01
Une des plus vieilles histoires qui nous est parvenue du fond des âges. Une quête du sens de la vie dans le berceau de la civilisation. Une époque où le système de valeurs permetttait une autre explication du monde, une époque où les dieux et les démons marchaient parmi les Hommes.
Denis 2005-06-15
Un excellent livre, poinctué de références historiques. What a life to be a Sumerian King.
Nicole 2005-06-15
Enfin, je connais maintenant l\'histoire de Gilgamesh. J\'ai trouvé la fin un peu longue, mais c\'étai très intéressant de retrouver l\'histoire du grand déluge dans une oeuvre autre que la Bible - aussi la légende de cet évènement vs la réalité.
Ludo 2005-06-15
Ouf, j\'ai tenu plus de 100 pages. C\'est plutôt bien écrit, mais c\'est vraiment creux. J\'y trouve certaines similitudes avec le guerrier pacifique (ouh, c\'est muvais signe ça...) mais je ne les dévoilerai qu\'à notre réunion !

L'ange de la mort - Paul C. Doherty - Denis 10 0 2

Jacqueline 2005-06-15
J\'ai vraiment, mais vraiment essayé d\'embarquer dans ce bouquin parce que j\'aime le Moyen-Âge et que les intrigues policières (Vargas, Camillieri, Agatha Christie, Simenon) me plaisent bien. Ici, j\'ai trouvé que les personnages étaient décrits superficiellement, donc impossible de présager le dénouement; dénouement qui manque d\'ailleurs d\'intérêt car il n\'y a pas d\'originalité et peu de surprises dans la résolution du mystère. De toute façon, le chemin parcourut par ce pauvre Corbett, chargé de résoudre le meurtre, captive peu l\'attention; on n\'arrive pas à le suivre ( manque d\'information sur les personnages pour pouvoir \"embarquer\" dans la résolution de l\'énigme notamment ). J\'ai aimé certaines descriptions des rues de Londres au Moyen-Âge, et celle de la Cathédrale St-Paul, un monde en soi ! Mais le reste ne m\'a pas semblé transcendant.
Retard Mathilde 01-Jan-2005

Sabine 2005-06-15
Beaucoup de plaisir à me plonger dans l\'Angleterre du XIIIème, mais le déroulement et l\'issu de l\'enquête a été vite oubliée depuis. L\'excuse de cette enquête pour nous présenter une époque historique est une bonne idée, mais j\'aurais préféré plus d\'histoire épique et moins de discussions de moine sur la position de tel ou tel autour de l\'autel.
Pierre 2005-06-15
Très bon et très \"british\". Un duo Sherlock/Watson médiéval.
Vincent 2005-08-10
Beaucoup de plaisir à me plonger dans l\'Angleterre du XIIIème, mais le déroulement et l\'issue de l\'enquête ont été vite oubliés depuis. L\'excuse de cette enquête pour nous présenter une époque historique est une bonne idée, mais j\'aurais préféré plus d\'histoire épique et moins de discussions de moine sur la position de tel ou tel autour de l\'autel.
Retard Muriel 01-May-2005

Emmanuel 2005-09-25
J\'ai été décu, je dois dire... j\'aime ce type de roman historique en général, mais là j\'ai eu du mal à rentrer dans l\'histoire. Pas désagréable en fait, mais peu de souvenirs au final.
pas lu Christine 2005-09-24
La aussi cela m\'interessait. Si celui qui a choisi de le présenter voulait bien me le prêter je lui en serai reconnaissante.
Rémy 2005-06-22
J\'aime bien cette série d\'enquêtes policières au moyen âge: les petits détails de la vie quotidienne, l\'utilisation d\'évênements historiques, ...
Denis 2005-09-16
J\'aime ben ses romans policiers historiques, qui vous plonge dans une autre époque.
Nicole 2005-08-19
J\'adore les aventures de Hugh Corbett et de son fidèle et rusé Ranulf-abbe-Newgate. Les descriptions de la vie quotidienne au Moyen-Âge m\'enchantent et l\'énigme est toujours bien réussi.
Ludo 2005-06-15
Enigme policière sans interêt sur fond historique assez pauvre. Je ne suis généralement pas passionné de roman policier, donc pas de surprise (quoi que j\'ai vu bien mieux), mais toujours intéressé de reconstitution historique, mais là c\'est plutôt assipide. Dommage, le mélange des deux me laissait présager autre chose.

Un dimanche à la piscine à Kigali - Gil Courtemanche - Nicole 11 0 1

Jacqueline 2005-06-15
Je met la cote très bien , mais j\'ai quand même mis quelques jours à me remettre de la lecture ce livre. Outre le fait que les massacres sont décrits amplement et avec rage et détails, je me suis attachée aux personnages, surtout Gentille et malgré tout, à ce niais de Bernard. Pour moi qui ne connait rien à l\'Afrique, celle-ci me parait encore plus incompréhensible en refermant la dernière page du bouquin; oui, le livre explique bien et poétiquement l\'origine du conflit ethnique enter Tutsies et Hutus, mais par contre, impossible de comprendre qu\'on puisse s\'entre-égorger entre voisins (encore amis la veille) et qu\'on puisse en venir à se massacrer entre frères et des soeurs, sous l\'oeil impassible des casques bleus (je lirai le bouquin de Roméo Dallaire pour avoir sa version des faits). J\'ai aussi compris l\'expression qui dit qu\'en Afrique, vaut mieux être un âne qu\'une femme: viols, prostitution, sida et surtout, AUCUN espoir que les choses ne s\'améliorent JAMAIS.... alors pourquoi pas mourir d\'un coup de machette tandis qu\'on y est...
Mathilde 2005-06-18

Sabine 2005-06-15
Un livre vraiment très intéressant, même si il est difficile à digérer. Ce que j\'ai beaucoup aimé c\'est la comparaison du regard des blancs et des noirs sur la vie, la mort et l\'amour. De toutes les façons on va mourir, peu importe quand alors autant vivre pleinement sa vie d\'ici là. Ce livre cerne bien la complexité de l\'action : si je dénonce, ça ne sert à rien, je vais mourir, je ne pourrais plus aider des gens, si je ne dénonce pas rien ne va changer, mais je pourrai sauver quelques ies. Un livre très complémentaire à R. Dallaire « j\'ai serré la main du diable » et qui éclaire sur les raisons de l\'épidémie de sida.
Pierre 2005-06-15
Excellent et troublant... dur. D\'actualité avec le duel Boo Boo - Dallaire. Le plus triste est que ces violences continuent ..... grâce à l\'indifférence de l\'Occident?
Vincent 2005-08-10
Le livre le plus dur de la série. C\'est un livre difficile à plusieurs titres. Tout d\'abord par l\'environnement : le génocide au Rwanda de 1994. Cette \"faillite de l\'humanité\" qui se déroule sous nos yeux, avec la complicité de nos gouvernements, et qui contribue à entrer dans les habitudes le fait qu\'un mort noir n\'a pas la même valeur qu\'un mort blanc. Un vivant non plus. Ce génocide annoncé, attisé, puis protégé et nié, notamment par la France, est en soi un drame et un des piliers du livre. Mais l\'environnement ne se limite pas à cela: c\'est aussi l\'Afrique avec sa misère, ses maladies non-rentables pour les laboratoires occidentaux, ses relations néo-coloniales acceptées, au niveau collectif et au niveau individuel, ses questions identitaires, ses ethnies instrumentalisées par le colonisateur. Toutes ces relations autour de la piscine, sous la chaleur, loin de la métropole, loin des convenances, loin des idéaux... Relations qui débouchent sur le troisième pilier du livre: la Vie. Le rapport à la Vie quand la maladie, la position sociale, le désir de revanche, la portion congrue laissée à l\'individu lui donnent si peu de sens. Il faut alors réinventer un sens à cette Vie, quitte à en mourir. Alors le plaisir, sous toutes ses formes et notamment dans l\'oubli des conséquences conduit à une mort certes, mais une mort qui accompagne ce sens nouveau à la Vie. Et puisqu\'il faut mourir, peut importe comment, et la boucle est bouclée avec l\'acceptation résignée d\'un génocide. Autour du livre, j\'ai lu \"J\'ai serré la main du diable\" de Roméo Dallaire, les chapitres portant sur le Rwanda de \"Noir Silence\" de François-Xavier Verschave et réécouté plusieurs émissions de radio sur le sujet(1), notamment des entretiens avec les deux auteurs précédents et François de St-Exupéry, journaliste au Figaro. N\'oublions pas que suite à ce génocide, les criminels Hutus ont été déplacés au Kivu, en République Démocratique du Congo et qu\'on compte 3.5 millions de morts dans la guerre qui s\'en est suivi et qui continue dans l\'indifférence générale: la plus grande guerre depuis la \"paix\" de 1945. (1) \"Là-bas si j\'y suis\" de France Inter, consacrées au génocide au Rwanda, disponibles à la réécoute : http://la-bas.org/mot.php3?id_mot=83
Muriel 2005-09-03
L\'humain dans toute sa poésie et sa bassesse ou son horreur. J\'ai aimé ce livre à plusieurs titres: en peu de pages, l\'auteur nous prend totalement avec l\'ambiance locale qui se ressère lentement mais sûrement . Il nous fait comprendre par la logique, la psychologie et l\'histoire sociale du pays le comportement fou, animal et inconscient de ce peuple africain et des blancs sur place( cautionné allègrement par l\'extérieur). Avec une belle histoire d\'amour simple, poétique et fraîche qui attise le contraste entre la vie et la mort. La comparaison entre les vivants morts blancs ( qui selon les africains d\'ailleurs, sentent le cadavre!) et les morts vivants noirs est très saisissante. État déséquilibré dans les deux cas. Et ce que je ressens après ce livre, le silence....lourd. Merci à celle ou celui qui l\'a proposé.
Emmanuel 2005-08-12
Une drôle de plongée dans la piscine... l\'eau est rouge et glauque. Un peu de mal à m\'en remettre. Au delà de l\'horreur, je retiendrais une lueur d\'espoir, cette volonté de profiter de la vie malgré tout. Force ou faiblesse ?
Christine 2005-09-24
Je n\'avais jamais entendu parler de ce livre mais je l\'ai lu d\'une traite. C\'était poignant et atroce. Comment peut on survivre apràs avoir vécu un tel cauchemar ? Et dire que cela continue. Comme Murielle je remercie celui ou celle qui me l\'a fait connaître.
Rémy 2005-08-12
Très dur, mais moins que je le craignais. Le livre retransmait bien l\'atmosphère de tension qui va en augmentant avec l\'absurdité et l\'horreur de la situation. C\'est toujours fascinant de voir comment n\'importe qui peut devenir un assassin pour peu qu\'une propagande basée sur la peur soit judiscieusement menée. J\'ai trouvée la fin un peu longue et moins interessante surtout après l\'intensité de la première partie. Le livre aurait sans doute pu se terminer au momment de l\'évacuation de l\'hôtel.
Denis 2005-09-16
Un livre fort intéressant, rempli de différents thèmes: la mort, le sexe,l\'amour, les exclusion raciale, la culture africaine, etc. Tous ses sujets traités sous une trame de massacre annoncé. Un massacre dure et d\'une cruauté difficile à s\'en remettre. Un massacre face auquel le entier s\'est fermé les yeux, les victimes ont été laissé à eux mêmes. J\'ai adoré ce livre. Il m\'a trouble et me trouble encore.
Retard Nicole 01-Sep-2005

Ludo 2005-06-26
Une fois le malaise, dû au cynisme chronique de l\'auteur, accepté, on entre véritablement dans ce climat incroyable. Et là.............. Il faut un peu de temps pour faire décanter tout ce que cela a remué...... On s\'en reparle dans un an!!

La Petite Marchande de prose - Daniel Pennac - Ludo 10 0 2

Jacqueline 2005-06-15
J\'avais lu la petite marchande prose en arrivant à Paris en 1991, puis les deux premiers tomes deux ans plus tard. Mais ce fut une joie de relire l\'é vivante et subtile de Pennac et de retrouver Benjamin Mallaussène. Un peu sceptique à l\'idée de relire, j\'ai tout de suite été reprise par le charme... Même la surprise était encore présente, l\'émerveillement aussi. J\'en reviens pas. C\'est un polar grande classe et on aimerait se joindre à la chaleureuse tribu de Belleville et faire partie de la famille de beurs Ben Tayeb. Celui des trois que je préfère: la fée carabine pour les inspecteurs Van Thian et Pastor....
Retard Mathilde 01-Nov-2004

Sabine 2005-06-15
Je pensais avoir beaucoup de plaisir à RELIRE la trilogie, mais finalement l\'effet de surprise étant passé, je me suis un peu ennuyée. Il est sur que les personnages sont très attachants, que le regard porté sur Paris est très bon et que les livres sont bien écrits, mais il me semble que c\'est surtout lors de la première lecture qu\'on apprécie l\'originalité du récit et de l\'écriture.
Pierre 2005-06-15
C\'est du Pennac quoi ! Des personnages attachants et un humour caustique. Très bon
Vincent 2005-09-16
Les personnages de Pennac sont attachants et les histoires toujours originales. Rejoindre la famille de Belleville d\'un livre à l\'autre est un bonheur que je souhaite à celles et ceux qui n\'ont pas encore attaqué les autres livres de la série et Monsieur Mallaussène.
Muriel 2005-09-03
déjà lu il y a longtemps...j\'y ai plongé un oeil, comme cela, juste pour voir, et là, dès la 1ère page, je fus littéralement happée, aspirée par le style intimiste humoristique très personnel et les cabrioles burlesques de l\'histoire. A lire et relire!
Emmanuel 2005-08-12
Ah, Paris vu par Pennac, c\'est rafraîchissant ! Toujours un plaisir, à lire et relire.
pas lu Christine 2005-09-24
pas vu, pas lu
Rémy 2005-07-26
J\'ai lu au bonheur des ogres et la petite marchande de prose. J\'ai beaucoup aimé. J\'ai bien rigolé à certaines remarques cyniques et décalées. J\'ai préféré au bohneur des ogres, qui me semble plus équilibré. Certains aspects de la petite marchande de prose me paraissent un peu exagérés.
Denis 2005-09-16
Je connaissait Pennec pour les adaptation en bande dessiné. Un univer deluré et animé d\'une vie original.
Retard Nicole 01-Aug-2005

Ludo 2005-06-26
Incontournable! Entrez dans un univers anticonformiste (HA!) dans une ambiance parisienne (Cool!), où stress, embouteillages et serveurs désobligeants n\'ont pas le rôle principal (enfin!) et dans des intrigues tressées serrées et plein de rebondissements (Ok!). Mais surtout des personnages principaux et secondaires hors du commun, merveilleusement mis en lumière. Le tout dans un style rafiné et comique qui n\'est pas sans rapeller Philippe Djian et Amélie Poulin (avec un peu de Paul guimard, tiens! et une once de John Irvin, pourquoi pas?). Ceux qui veulent rattraper du retard, ne lisez que le troisième tome (le meilleur si on n\'en lit qu\'un), les autres lisez les deux derniers, et les avides, lisez les trois.....