Version Texte du cercle de lecture
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Je met la cote très bien , mais j'ai quand même mis quelques jours à me remettre de la lecture ce livre. Outre le fait que les massacres sont décrits amplement et avec rage et détails, je me suis attachée aux personnages, surtout Gentille et malgré tout, à ce niais de Bernard. Pour moi qui ne connait rien à l'Afrique, celle-ci me parait encore plus incompréhensible en refermant la dernière page du bouquin; oui, le livre explique bien et poétiquement l'origine du conflit ethnique enter Tutsies et Hutus, mais par contre, impossible de comprendre qu'on puisse s'entre-égorger entre voisins (encore amis la veille) et qu'on puisse en venir à se massacrer entre frères et des soeurs, sous l'oeil impassible des casques bleus (je lirai le bouquin de Roméo Dallaire pour avoir sa version des faits). J'ai aussi compris l'expression qui dit qu'en Afrique, vaut mieux être un âne qu'une femme: viols, prostitution, sida et surtout, AUCUN espoir que les choses ne s'améliorent JAMAIS.... alors pourquoi pas mourir d'un coup de machette tandis qu'on y est... |
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Un livre vraiment très intéressant, même si il est difficile à digérer. Ce que j'ai beaucoup aimé c'est la comparaison du regard des blancs et des noirs sur la vie, la mort et l'amour. De toutes les façons on va mourir, peu importe quand alors autant vivre pleinement sa vie d'ici là . Ce livre cerne bien la complexité de l'action : si je dénonce, ça ne sert à rien, je vais mourir, je ne pourrais plus aider des gens, si je ne dénonce pas rien ne va changer, mais je pourrai sauver quelques ies. Un livre très complémentaire à R. Dallaire « j'ai serré la main du diable » et qui éclaire sur les raisons de l'épidémie de sida. |
Excellent et troublant... dur. D'actualité avec le duel Boo Boo - Dallaire. Le plus triste est que ces violences continuent ..... grâce à l'indifférence de l'Occident? |
Le livre le plus dur de la série. C'est un livre difficile à plusieurs titres. Tout d'abord par l'environnement : le génocide au Rwanda de 1994. Cette "faillite de l'humanité" qui se déroule sous nos yeux, avec la complicité de nos gouvernements, et qui contribue à entrer dans les habitudes le fait qu'un mort noir n'a pas la même valeur qu'un mort blanc. Un vivant non plus. Ce génocide annoncé, attisé, puis protégé et nié, notamment par la France, est en soi un drame et un des piliers du livre. |
L'humain dans toute sa poésie et sa bassesse ou son horreur. |
Une drôle de plongée dans la piscine... l'eau est rouge et glauque. Un peu de mal à m'en remettre. Au delà de l'horreur, je retiendrais une lueur d'espoir, cette volonté de profiter de la vie malgré tout. Force ou faiblesse ? |
Je n'avais jamais entendu parler de ce livre mais je l'ai lu d'une traite. C'était poignant et atroce. Comment peut on survivre apràs avoir vécu un tel cauchemar ? Et dire que cela continue. |
Très dur, mais moins que je le craignais. |
Un livre fort intéressant, rempli de différents thèmes: la mort, le sexe,l'amour, les exclusion raciale, la culture africaine, etc. Tous ses sujets traités sous une trame de massacre annoncé. Un massacre dure et d'une cruauté difficile à s'en remettre. Un massacre face auquel le entier s'est fermé les yeux, les victimes ont été laissé à eux mêmes. |
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Une fois le malaise, dû au cynisme chronique de l'auteur, accepté, on entre véritablement dans ce climat incroyable. Et là .............. Il faut un peu de temps pour faire décanter tout ce que cela a remué...... On s'en reparle dans un an!! |