MDS 2005

Malgrès une petite longueur vers le milieu du livre j'ai bien aimé. Le thème du livre rejoint certaines de mes préocupations sur la fragilité de notre société et son absurdité. Tous les ingrédients sont là (exagérés? diront certains): le rôle des médias, l'économie, les États, la cupidité, l'envie, la méchanceté, l'égoïsme,
la société de consommation, et surtout, ce formidable besoin de rêve et d'espoir qui semble toujours présent chez chaque être humain, prêt à surgir ou à éclater avec une puissance dévastatrice.
Comme clin d'oeil je retiens la description des couloirs d'une batisse de l'administration française. Pour la plupart d'entre vous celà n'éveille rien, mais pour moi ce fût comme un flash bref, mais incroyablement vivant remontant des profondeurs obscures de ma mémoire ...

Disons que j'appréhendais la lecture de ce livre, mais je me suis laissé prendre complètement par le récit. On peut facilement faire des parallèles avec la manière dont les médias traitent aujourd'hui les informations...ou la manipulent.
Un peu verbeux mais ça se lit assez bien. J'ai bien aimé le punch, un peu moins le parallèle pas très subtil du "Christ et des 2 larons".
À au moins le mérite de nous faire réfléchir sur le fait que nous sommes tous manipulés à notre insu...je ne regarde plus le bulletin de nouvelles de la même manière.

J'ai trouvé le début de ce livre un peu long, mais une fois arrivée au milieu je n'ai pu déposer le livre, car je n'arrivais pas du tout à entrevoir la fin, qui m'a vraiment surprise. J'aime bien qu'un livre me reste en mémoire comme ça, et ce pour de bonnes raisons! :o)