Version Texte du cercle de lecture
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Je ne crois pas avoir déjà vu une fleur d'hibiscus. Après la lecture de ce livre,il m'est venu la curiosité de voir la fleur de l'hibiscus. Tel est sans doute la magie de la lecture. |
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Je ne sais pas comment parler de ce livre. Je l'ai lu en quelques jours, par petites étapes, avec toujours l'envie de le retrouver, de retrouver ses personnages, cette histoire. Bonne lecture aux suivants... |
C'est à la foire à l'autogestion de Montreuil qu'entre deux débats pour refaire le monde, j'ai terminé aujourd'hui l'Hobiscus pourpre dont il est difficile de parler tant il y a à dire. Je parle de la foire à l'autogestion parce que j'étais dans ce cadre hier à un atelier sur féminisme, pouvoir et autogestion, et les réflexions qui ont émergé projettent un éclairage sur ce livre qui nous emmène dans plein de directions, dont celui de la domination, du patriarcat, mais aussi de la colonisation, en particulier par la religion, mais aussi sur les limites de la résistance à la domination et à l'abus de pouvoir, et même à la violence destructrice. Et là , on pourrait faire un lien avec l'histoire d'un allemand. Lorsque Kimali pleure son père, je pensais à la chanson de Barbara, Il pleut sur Nantes. Le pire, avec la maltraitance, c'est qu'elle peut susciter chez ses victimes un amour total et intouchable, inaccessible à toute critique, toute distance. C'est terrible. Et ce prêtre? Autre représentation plus ouverte et tolérante de la religion? Ou autre représentant du séducteur un peu pervers? Ou les deux. Mais peut être d'autres auront-ils d'autres interprétations. Bref, pour moi ce livre est un texte très fort. |
C'est sur, j'ai déjà un problème personnel avec la religion mais évidemment, lorsqu'elle est le prétexte à la maltraitance, j'ai du mal à adhérer bien sur. Même si ce père est finalement assez pathétique, dans son acharnement à soumettre sa famille à sa loi. |